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Venezuela : au moins trois morts dans des manifestations

Des milliers d'étudiants et d'opposants ont manifesté mercredi soir dans les rues de Caracas et d'autres villes du Venezuela contre la politique du gouvernement. Le président Maduro a donné l'ordre de renforcer la sécurité. Il a évoqué la menace d'un "coup d'Etat".
Article rédigé par Sylvie Johnsson
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Franceinfo (Franceinfo)

Lancé il y a une dizaine de jours en province, ce mouvement étudiant a atteint la capitale, Caracas. Les manifestants protestaient au départ contre l'insécurité et les pénuries. Ils veulent aussi maintenant obtenir la libération des jeunes manifestants emprisonnés.

  "Nous marchons parce que nous voulons que nos camarades emprisonnés soient libérés, mais aussi en raison de la situation du pays, de la détérioration de  l'économie, des pénuries qui nous rendent malades et de l'insécurité " explique Daniela Muñoz, une étudiante en médecine.

Au moins trois morts

 

Un militant pro-gouvernement et un étudiant ont été tués par balles mercredi en marge de cette manifestation à Caracas, a annoncé la responsable du ministère public vénézuélien Luisa Ortega Diaz, faisant en outre état de 23 blessés dans les manifestations organisées dans plusieurs villes du pays. Un autre militant a été tué, lui aussi par balle, à Chacao, un des quartiers populaires de l'est de la capitale vénézuélienne, selon le maire de cette municipalité.Un militant pro-gouvernement et un étudiant ont été tués par balles ce mercredi en marge de la manifestation de Caracas, a indiqué la responsable du ministère public vénézuélien Luisa Ortega Diaz. Un troisième mort par balles a été signalé à Chacao, à l'est de la capitale vénézuélienne.

  "Il n'y aura pas de coup d'Etat au Venezuela, ayez-en la certitude absolue. La démocratie continuera, la révolution continuera", a affirmé le président Maduro lors d'une allocution aux radios et télévisions du pays.

Enfin des militants pro-gouvernementaux ont confisqué les caméras de l'AFP et d'une autre agence de presse. Leurs images montraient des tirs de gaz lacrymogènes contre des étudiants, des arrestations d'opposants et des agressions de manifestants par les forces de l'ordre. 

 

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