Vol MH370 : le Boeing en pilotage automatique après une dépressurisation ?
C'est une longue zone, le long d'un arc au large de la côte ouest de l'Australie, dans l'océan Indien ; c'est là que, désormais, se concentrent les recherches pour tenter de retrouver le Boeing 777 de la Malaysia Airlines, disparu des écrans radars le 8 mars.
Une zone un peu plus au sud, que le vice-Premier ministre australien Warren Truss, qui coordonne les recherches, a présentée ce jeudi : "La nouvelle zone prioritaire se concentre toujours sur le septième arc, où l'appareil a été pour la dernière fois en liaison avec le satellite. Nous déplaçons désormais notre attention vers un secteur situé plus au sud le long de cet arc en fonction de ces calculs" .
Une dépressurisation de la cabine ?
Et Warren Truss d'expliquer que cette nouvelle zone de recherches avait été définie après un nouvel examen des données satellitaires, et des informations transmises par les radars. "Il est hautement, hautement probable que l'appareil évoluait en pilotage automatique parce que sinon il n'aurait pas pu suivre correctement la trajectoire identifiée via les données satellitaires."
C'est là que réside la nouveauté : l'avion en pilote automatique... parce que l'équipage était inconscient, après une dépressurisation du cockpit. C'est ce que révèle un rapport de l'ATSB, le Bureau australien de la sécurité aérienne. La chaîne d'incidents "correspondant typiquement à l'hypoxie (diminution du taux d'oxygène dans le sang) d'un équipage incapable de réagir semble le mieux coïncider avec les éléments dont nous disposons sur les derniers moments du vol MH370 faisant route vers le sud".
Cette nouvelle phase de recherches devrait débuter en août, et durer un an. 60.000 kilomètres carrés seront couverts, pour un coût annoncé de 41,4 millions d'euros - ce qui en fait les recherches les plus coûteuses de l'histoire de l'aviation.
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