Foot Mondial U20 - La France, sans pitié pour la Turquie, est enfin lancée
L'équipe de France des moins de 20 ans s'est sortie sans encombres du piège turc et a réussi à se défaire brillamment du pays organisateur du Mondial-2013, écrasé 4-1 mardi, pour s'ouvrir les portes des quarts de finale où elle aura une belle carte à jouer contre l'Ouzbékistan, samedi.
L'équipe de France des moins de 20 ans s'est sortie sans encombres du piège turc et a réussi à se défaire brillamment du pays organisateur du Mondial-2013, écrasé 4-1 mardi, pour s'ouvrir les portes des quarts de finale où elle aura une belle carte à jouer contre l'Ouzbékistan, samedi.
Après un 1er tour très décevant (1 victoire, 1 nul, 1 défaite), ce large succès face à l'hôte de la Coupe du monde, acquis dans la chaude ambiance du Kamil Oçak Stadium grâce à des buts de Geoffrey Kondogbia (19e), Jean-Christophe Bahebeck (34e), Yaya Sanogo (68e) et Jordan Veretout (74e), peut constituer un tournant pour un groupe tendu et évoluant avec le frein à main depuis le début de l'épreuve.Présentés comme des favoris mais guère séduisants jusque-là, Pogba et sa bande, qui ont fait du titre suprême leur but, ont peut-être enfin démarré leur compétition et peuvent désormais nourrir des ambitions légitimes après avoir résisté avec la manière au bruit et à la furia des supporteurs turcs
.Il leur reste à ne pas retomber dans la facilité et la suffisance qui ont failli leur coûter très cher durant la première semaine pour être à la hauteur des objectifs fixés par le président de la Fédération française de football (FFF) Noël Le Graët: atteindre au moins les demi-finales. Une mission largement à leur portée au vu de l'impressionnante prestation fournie face aux Turcs et surtout de l'identité de leur prochain adversaire, l'Ouzbékistan, tombeur surprise de la Grèce (3-1), finaliste de l'Euro U19 en 2012.
Alors que les Français pouvaient craindre d'être des proies faciles pour des Turcs survoltés et surmotivés devant leur public, ils ne leur ont laissé aucun répit dès le coup d'envoi, loin des entames pénibles et poussives du 1er tour. La suite du match n'a fait que confirmer cette emprise insolente des Bleuets.
La défense, privée de Samuel Umtiti (suspension), n'a quasiment jamais été inquiétée et Alphonse Areola a passé une soirée paisible dans le buts, étant seulement contrarié par le bruit incessant des supporteurs turcs dans son dos et un but sans conséquence de Sinan Bakis (77e).Mais Pierre Mankowski a surtout pu apprécier le retour gagnant de son capitaine Paul Pogba, suspendu contre l'Espagne (défaite 2-1).
Donnant de la voix et replaçant ses coéquipiers comme toujours, le joueur de la Juventus Turin a été le véritable patron et chef d'orchestre des Bleuets, lançant notamment idéalement Digne, qui centra pour la tête de Bahebeck sur le 2e but français.L'image maussade laissée lors de la première semaine du tournoi, marquée par une grande nervosité, est donc oubliée. Pogba aurait même pu ouvrir le score dès la 3e minute sur une frappe splendide de près de 25 mètres.
Si Florian Thauvin est resté muet malgré une belle activité, ratant un penalty qui aurait pu le libérer (64e), le sélectionneur a également noté l'efficacité de Sanogo, qui a porté à 3 son total de buts dans cette Coupe du monde, et la justesse technique de Kondogbia, auteur d'une réalisation et d'une passe décisive.Un jeu collectif retrouvé et des individualités à leur niveau: La France a enfin été digne de son statut.
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