La suppression de 5000 postes chez Alcatel inquiète en France
L'équipementier ne dévoile pas quels sites seront touchés dans le monde. Mais le ministre du Redressement productif veut recevoir son président.
PSA, Sanofi, Air France et maintenant Alcatel… La rentrée s'annonce tendue pour le gouvernement. Arnaud Montebourg s'est dit "très préoccupé" par le projet de l'équipementier Alcatel-Lucent de supprimer 5 000 postes, annoncé jeudi 26 juillet. Le ministre du Redressement productif va recevoir à la rentrée le président du groupe, Philippe Camus.
Même si l'équipementier télécoms, qui emploie 76 000 personnes, ne dévoile pas quels sites seront touchés, l'annonce vient allonger la liste des potentielles coupes sociales en France.
Une perte de 254 millions d'euros au deuxième trimestre
Le groupe avait annoncé dès le 17 juillet qu'il subissait une perte au deuxième trimestre et qu'il abandonnait son objectif de rentabilité pour l'année. Il est entré dans le détail jeudi, publiant une perte de 254 millions d'euros au deuxième trimestre, contre un bénéfice de 43 millions d'euros l'an passé.
Pour leur part, les syndicats français d'Alcatel-Lucent ont indiqué à l'AFP avoir découvert jeudi ces suppressions de postes et n'avoir "aucune visibilité" à ce stade. Ils s'attendent à ne pas avoir plus d'éléments avant un comité central d'entreprise (CCE) qui pourrait, selon eux, avoir lieu fin août, début septembre.
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