Cet article date de plus d'onze ans.

Sarkozy se rendra lundi à la réunion extraordinaire de l'UMP

Le bureau politique de l'UMP doit analyser la situation après que le Conseil constitutionnel a confirmé le rejet des comptes de campagne 2012 de l'ex-président.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Nicolas Sarkozy, le 10 avril 2012 sur le plateau de Canal+. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Ses apparitions sont rares, mais Nicolas Sarkozy semble vouloir prendre les choses en main à l'UMP. L'ancien président sera présent à la réunion extraordinaire, prévue lundi, du bureau politique de l'UMP, après le rejet définitif des comptes de sa campagne pour l'élection présidentielle, selon Public Sénat vendredi 5 juillet. Ce bureau politique sera élargi à tous les parlementaires de l'UMP et se déroulera à 17 heures au siège du parti, a précisé un membre du bureau politique.

Dans un message publié sur son compte Facebook, Nicolas Sarkozy s'est déclaré prêt à se "mobiliser" pour sauver l'UMP. La décision du Conseil crée "une situation inédite sous la Ve République" et "met en péril la formation qui doit préparer l'alternance tellement nécessaire au socialisme", a ajouté l'ancien président. "Je dois assumer mes responsabilités en m'engageant pour la garantie d'une expression démocratique libre dans notre pays. Je vous demande de m'aider en vous mobilisant, comme je vais le faire, à cette fin", a-t-il ajouté.

Le bureau politique de l'UMP doit analyser la situation après que le Conseil constitutionnel a confirmé le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy. Le parti, en situation financière difficile en raison de ses résultats aux dernières législatives, doit faire, après la décision du Conseil constitutionnel, un trait sur environ 11 millions d'euros. Vendredi en fin de matinée, le président de l'UMP, Jean-François Copé, a réuni les permanents du parti et leur a assuré qu'il n'y aurait "pas de licenciements", selon un responsable.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.