Espagnols et Portugais crient, une nouvelle fois, leur refus de l'austérité
Plusieurs milliers de personnes sont descendues hier dans les rues des deux pays pour dénoncer les politiques de rigueur.
ESPAGNE - L'exaspération s'amplifie chaque jour davantage dans le sud de l'Europe, touchée par la crise. Samedi 29 septembre, Espagnols et Portugais ont battu le pavé pour dénoncer les mesures d'austérité drastiques menées par leur gouvernement. FTVi fait le point sur les deux rassemblements.
Opération "Entourons le Parlement" à Madrid
Des milliers de manifestants ont répondu à l'appel du mouvement des indignés, samedi en fin de journée. Ils ont cerclé le Congrès des députés à Madrid, pour dénoncer les coupes budgétaires menées par le gouvernement de droite, dont celles annoncées dans le budget 2013. Effet visuel réussi.
La police anti-émeutes a été déployée en masse autour du Parlement afin de contenir la foule, jeune et moins jeune, qui convergeait sur les grandes avenues du centre de la capitale espagnole. Les Espagnols, exaspérés par la rigueur, ont une nouvelle fois réclamé le départ de Mariano Rajoy, aux cris de "démission". A la nuit tombée, manifestants et forces de l'ordre se sont affrontés sur la grande place de Neptuno, comme on peut le voir dans cette vidéo.
Les Portugais dénoncent "les vols des salaires"
Des scènes similaires ont eu lieu, le même jour, au Portugal voisin. Vers 18 heures (heure française), des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblées sur la Place du Commerce, au cœur de Lisbonne, la CGTP, la principale confédération syndicale portugaise. Même objectif qu'en Espagne : crier leur refus à la politique de rigueur menée par le gouvernement de centre-droit.
Depuis la place située aux abords du fleuve Tage, les Portugais, parmi lesquels figuraient enseignants, personnels d'administration et même forces de l'ordre, ont ainsi dénoncé "le vol des salaires et des pensions de retraite", scandant "A bas l'austérité !". La foule s'est ensuite dispersée dans le calme.
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