572 candidats et la parité pour le Front national rebaptisé Rassemblement bleu marine

Selon l'AFP, le Front national, qui prendra le nom de Rassemblement bleu marine pour les élections législatives, présentera 572 candidats dont 289 femmes, respectant ainsi la loi sur la parité.

Le Front national est en ordre de marche pour les élections législatives. Le parti de Marine Le Pen, qui prendra pour ce scrutin le nom de Rassemblement bleu marine, présentera 572 candidats et, selon un décompte de l'AFP, assurera la parité en présentant 289 femmes.

Absent dans les Dom-Tom

Sur les 577 circonscriptions, le parti d'extrême droite sera absent dans seulement cinq circonscriptions, toutes dans les Dom-Tom. Ainsi le FN ne sera pas représenté en Guyane, à Wallis et Futuna et en Polynésie française.

Mais surtout, ce Rassemblement bleu marine respecte la loi sur la parité –critiquée notamment par Jean-Marie Le Pen- en présentant une légère majorité de femmes, 289 contre 283 hommes.

"Nous sommes empoisonnés par cette législation stupide de la parité"

"Nous sommes empoisonnés par cette législation stupide de la parité (...) Bien souvent, nous sommes obligés de remplacer un bon candidat par une dame qui n'est pas d'excellente qualité", expliquait le président d'honneur du Front national récemment, lors d'un entretien à l'AFP.

Pour ces législatives, le FN s'est allié au petit mouvement du souverainiste Paul-Marie Coûteaux, le Siel (Souveraineté, indépendance et libertés) et a investi plusieurs candidats dits d'ouverture, d'où le nom de Rassemblement bleu marine.

11 candidats d'ouverture, dont Gilbert Collard

Selon la liste des candidats transmise par le FN à l'AFP, 34 candidats porteront les couleurs du Siel, dont Paul-Marie Coûteaux dans la 2e circonscription de la Haute-Marne.

La liste comporte aussi 11 candidats d'ouverture, qui n'appartiennent pas au Front national, dont l'avocat Gilbert Collard dans le Gard (2e circonscription) ou l'ex-FN et ancien maire de Nice Jacques Peyrat dans les Alpes-Maritimes (1ère circonscription).

Le frère de Roselyne Bachelot candidat

Parmi ces candidats, l'on trouve aussi des ralliements récents, comme l'ex-UMP Olivier Eyraud dans l'Ain (2e circonscription), une leader locale de CPNT (Chasse, Pêche, Nature et Traditions) dans la Somme, Nathalie Huiart, ou encore Jean-Yves Narquin, le frère de l'ex-ministre Roselyne Bachelot, qui se présente dans le Loir-et-Cher.

A noter aussi la candidature dans l'Ariège de Thérèse Aliot, secrétaire départementale du FN et mère du numéro 2 du parti Louis Aliot.