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A Stalingrad, au QG de Mélenchon, la foule déçue scande "résistance"

Enorme déception à 20h, place de Stalingrad, au Quartier général en plein air de jean-Luc Mélenchon. "Résistance, résistance" ont scandé les militants, huant le nom de Marine Le Pen. Récit de l'attente des résultats et de leur accueil.
Article rédigé par Anne Brigaudeau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Jean-Luc Mélenchon commente les résultats (FTV)

Enorme déception à 20h, place de Stalingrad, au Quartier général en plein air de jean-Luc Mélenchon. "Résistance, résistance" ont scandé les militants, huant le nom de Marine Le Pen. Récit de l'attente des résultats et de leur accueil.

16h30 : Parmi les journalistes tôt arrivés, une équipe de la BBC. Bruno Poelpaed, producteur BBC news : " après la grande manifestation de Jean-Luc Mélenchon à la Bastille, il y a eu un espèce de mouvement et un intérêt suscité par son opposition à l'axe Merkel-Sarkozy. En Grande-Bretagne, où on est hors de la zone euro, mais on a les yeux sur la Grèce, mais aussi sur la France.".

19 heures : pas sûr qu'il y ait 600 journalistes comme annoncé par le service de presse, mais la place de la bataille Stalingrad déborde de militants. Parmi eux, les joyeux drilles des "Mélenchanteurs", une dizaine de militants qui ont chanté pendant des jours dans le métro pour appeler à voter Jean-Luc Mélenchon. Pascal, 28 ans, enseignant : "on se retrouve pour faire la fête. Ou pas, ça dépend si on est 3e ou 4e". Sarah, éducatrice spécialisée, 30 ans, fera elle, la fête quoiqu'il arrive. Et tous d'entonner : "Notre candidat c'est Mélenchon / tapis tapis rouge ..."

20h A l'annonce des résultats, la foule hurle "résistance résistance" à l'annonce des résultats dans une marée de drapeaux rouges.

20h 15 Jean-Luc Mélenchon prend la parole quelques minutes. "Il n'y a rien à négocier", dit-il, avant d""appeler", sans jamais nommer François Hollande, "à battre Sarkozy" et au-delà "à renverser la table" et briser en Europe l'axe Sarkozy-Merkel.

"Honte", gronde-t-il aussi, "à ceux qui ont préféré nous tirer dessus plutôt que nous aider". Quelques minutes plus tôt, l'économiste Jacques Généreux," sans connaître les résultats", " fulmine contre une "presse de gauche" qui a brandi l'épouvantail Le Pen.

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