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Procès dans l'affaire Karachi : "On attend ça depuis des années"

Dix-sept ans après l'attentat de Karachi, Gilles Sanson, l'une des victimes, réagit à l'annonce de l'ouverture de ce premier procès qui se tiendra devant le tribunal correctionnel de Paris en octobre prochain.

Article rédigé par franceinfo - Avec France Bleu Cotentin
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Gilles Sanson à Cherbourg, le 20 janvier 2011. (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

"La justice française avance vraiment tout doucement, c'est le moins qu'on puisse dire", a réagi sur France Bleu Cotentin dimanche 3 mars Gilles Sanson, qui a été gravement blessé dans l'attentat de Karachi en 2002. 17 ans après l'attentat au Pakistan qui a tué 15 personnes, dont 11 ouvriers français de la Direction des chantiers navals (DCN), un premier procès a été annoncé à Paris en octobre prochain. 

Gilles Sanson dénonce la lenteur de la justice : "On va juger des faits qui ont eu lieu en 1994. Il aura fallu un attentat à Karachi en 2002 pour sortir cette affaire. C’est bien parce que les victimes de l'attentat de Karachi se sont portées partie civile qu'on en est là aujourd'hui. Il faut 25 ans pour juger ces gens-là. Nous on attend ça depuis des années."

Dix-sept ans après l'attentat de Karachi, six protagonistes du volet financier de cette affaire hors norme seront sur le banc des prévenus en octobre à Paris pour répondre des soupçons de commissions occultes en marge de la campagne présidentielle 1995 d'Édouard Balladur.

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