Corbeil-Essonnes : deux nouveaux mis en examen dans l'affaire Dassault
Parmi eux, le numéro 2 de l’UMP dans l’Essonne et proche de l'industriel, Jacques Lebigre.
Serge Dassault est sorti libre de sa garde à vue. En revanche, Jacques Lebigre, numéro 2 de l’UMP dans l’Essonne et proche de l'industriel, ainsi que Mamadou Kébé, intermédiaire présumé dans cette affaire, ont tous deux été mis en examen, a indiqué vendredi 21 février une source judiciaire.
Au total, cinq personnes sont désormais poursuivies dans ce dossier instruit à Paris depuis mars 2013. Quant à Serge Dassault, maire de Corbeil-Essonnes (Essonne) de 1995 à 2009, il sera ultérieurement convoqué en vue d’une possible mise en examen.
Des "complicités d'achats de votes"
Jacques Lebigre a été mis en examen pour "complicité d’achats de votes" en lien avec les municipales de 2008, 2009 et 2010 et recel, selon la source judiciaire. Il est également poursuivi pour "complicité et recel de financement illicite de campagne électorale" ainsi que pour des faits de blanchiment.
Quant à Mamadou Kébé, il a pour sa part été mis en examen pour "complicité d’achats de votes" en lien avec les municipales de 2009 et 2010, et pour "recel d’achats de votes". Il a également été mis en examen pour "blanchiment de financement illicite de campagne électorale et de fraude fiscale", "complicité et recel de financement illicite de campagne électorale".
Tous deux ont été laissés libres sous contrôle judiciaire, avec interdiction d’entrer en contact avec les mis en cause. Soit l’actuel maire UMP et bras droit de Serge Dassault, Jean-Pierre Bechter, sa deuxième adjointe, Cristela de Oliveira, et Younès Bounouara, 41 ans, un relais de l’industriel dans les cités de Corbeil : tous déjà mis en examen dans cette affaire.
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