Jean-Noël Guérini : "Si je parlais, certains ne seraient plus ministres"
Le sénateur socialiste de Marseille, mis en examen dans une affaire de marchés publics supposée frauduleuse, se confie au "JDD".
"Que tous se rassurent, je n'ai pas de haine." Ce sont pourtant des menaces que Jean-Noël Guérini profère à l'égard de certains membres du gouvernement dans une interview au JDD (article sur abonnement), dimanche 24 février. "Si je parlais, certains ne seraient plus ministres", lâche le sénateur socialiste, mis en examen dans une affaire de marchés publics supposée frauduleuse et bientôt convoqué chez le juge.
L'immunité parlementaire de Jean-Noël Guérini a été levée fin 2012. Même s'il a officiellement quitté le parti, il siège toujours au groupe PS au Sénat. La justice cherche à savoir si le sénateur est intervenu en faveur de son frère, Alexandre, patron de décharges, dans l'attribution de marchés publics pour le ramassage et le traitement de déchets dans le département.
"Mon dossier est instruit à charge et les médias l'instrumentalisent. J'ai le sentiment d'avoir déjà été condamné, explique-t-il au JDD. Le moment venu, je donnerai 'ma part de vérité', sans doute dans un livre. Tout ce que j'avancerai sera alors étayé par des preuves." Et Jean-Noël Guérini d'insister : "Je sais que je suis innocent et que je n'ai jamais touché un centime."
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