Uber Files : concernant Macron, "en termes de moralité, il y a un souci de transparence"
Édouard Perrin, journaliste d’investigation, membre du Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ), revient sur l’enquête des "Uber Files", dimanche 10 juillet.
Les "Uber Files" révèlent la stratégie d’influence de la société de VTC d’Uber auprès du gouvernement français. "Dans tous les pays, le groupe Uber se heurte à des réglementations pour les taxis. Il faut affaiblir voir disparaître ces réglementations. Il faut faire du lobbying. Donc on va se prêter à un jeu d’influence, extrêmement pressant, pointu", précise Édouard Perrin, journaliste d’investigation, membre du Consortium International des Journalistes d’Investigation (ICIJ), dimanche 10 juillet.
"Killswitch" : "Un système qui peut être qualifié pénalement d’obstruction à la justice organisée"
Uber avait notamment développé le "Killswitch", un outil qui déconnectait les ordinateurs de ses serveurs. "De manière quasi-industrielle, vous avez un système qui peut être qualifié pénalement d’obstruction à la justice organisée", indique Édouard Perrin. En aidant Uber, Emmanuel Macron a-t-il frôlé la légalité ? "Je ne dirais pas cela, parce qu’il peut dire qu’il défend des intérêts qui sont sous compétence de son ministère. En termes de moralité, il y a un souci de transparence", précise le journaliste.
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