Après Nice, la concorde de la classe politique vole en éclats
"Je ne veux plus entendre parler de l'union nationale ", a dit quelques heures seulement après l'attentat le député Les Républicains (LR) du Rhône, Georges Fenech. "Et si tous les moyens avaient été pris, l'attentat de Nice n'aurait pas eu lieu ", a lâché de son côté lâché Alain Juppé. La présidente du Front national, Marine Le Pen, se fendant, elle, de ce commentaire : "Maintenant, ça commence à bien faire ".
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Une surenchère verbale de l'opposition à l'encontre de l'action gouvernementale, dénoncée à gauche par le Parti socialiste et son premier secrétaire, qui a dénoncé une faute morale et politique de ceux qui espèrent un gain politique sur le dos des morts et la colère des Français.
Un message qui ne concerne pas Nicolas Sarkozy, le plus mesuré sur ce sujet chez les Républicains, qui dans un communiqué, a approuvé la décision de François Hollande de proroger l'état d'urgence, loin très loin de la surenchère de son ancien conseiller spécial à l'Elysée, Henri Guaino et de son idée d'équiper les militaires de lance-roquette à l'avenir.
L'exécutif n'a eu de cesse de lancer des appels à l'unité de la nation mise à mal. Malgré la déclaration du Premier ministre, malgré les incantations du chef de l'Etat, celle de la classe politique a littéralement volé en éclats.
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