Ayrault : la nationalisation de Florange aurait coûté au moins "un milliard d'euros"
Des suppressions de postes mais pas de licenciements. "J'assume et je ne mens pas aux Français" affirme ce matin Jean-Marc Ayrault dans les colonnes du JDD.
Selon le Premier
Ministre, le pire a été évité à Florange.
A savoir le plan social : "Il y aura des départs à la
retraite, des reclassements sur place. Mais les 2.800 salariés du site, dont
les 630 salariés des hauts-fourneaux ne seront pas licenciés."
Concernant la nationalisation temporaire un temps évoquée
puis écartée, Jean-Marc Ayrault justifie son choix par le coût d'une telle
opération pour l'Etat : "au moins un milliard d'euros " .
"Mettre
autant d'argent pour un résultat hypothétique en matière industrielle et en
termes d'emplois n'est pas le choix que nous avons retenu", a précisé le
Premier ministre.
Ulcos 2 : "un vrai projet d'avenir"
Jean-Marc Ayrault a également évoqué le projet Ulcos 2 qui a
fait polémique toute la semaine alors qu'un accord avait été signé entre Mittal et le gouvernement : "C'est un engagement qui sera tenu. L'Etat stratège y
mettra sa part, y compris financièrement. C'est un vrai projet d'avenir."
Concernant la promesse d'interdire les fermetures des sites
rentables faites par François Hollande le
24 février 2012 à Florange justement, le Premier ministre a indiqué que la loi "est
toujours sur la table". Il a ensuite précisé que "même si cette loi
avait été votée, elle n'aurait rien changé dans le cas de Florange."
Pour l'ancien édile de Nantes, pas de doute cependant. "Sans la victoire de François Hollande, les 630 salariés des
hauts-fourneaux seraient sur le carreau."
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