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Borloo annoncera sa décision à l'automne

Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a confirmé mercredi qu'il annoncerait "aux alentours de l'automne" s'il est ou non candidat à l'élection présidentielle de 2012.
Article rédigé par Francetv 2012
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Publié Mis à jour
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Jean-Louis Borloo (FRANK PERRY / AFP)

Le président du Parti radical, Jean-Louis Borloo, a confirmé mercredi qu'il annoncerait "aux alentours de l'automne" s'il est ou non candidat à l'élection présidentielle de 2012.

"Si je devais m'engager dans ce processus, et je le dirai dans quelque temps, évidemment que ça sera avec les Valenciennois que je le ferai d'abord", a dit sur Europe 1 l'ancien ministre de l'Ecologie, aujourd'hui député du Nord. "J'ai tout appris à Valenciennes", a dit celui qui a été pendant 13 ans maire de cette ville. "La date sera fixée, j'ai toujours dit aux alentours de l'automne, on aura le temps d'en reparler", a-t-il ajouté.

Interrogé sur la crise financière, l'ancien ministre a avancé plusieurs propositions. Il demande notamment la mise en place, dès ce mois d'août, d'une taxe sur les transactions financières. Pour le candidat potentiel à la prochaine élection présidentielle, une telle taxe est "la seule façon d'injecter du nouvel argent pour contrer la spéculation".

"Les crises ça sert à ça : à se rendre compte qu'une évidence s'impose. On y est, on sait faire, techniquement ça peut être mis en place très rapidement sur des taux infinitésimaux (de l'ordre de) 0,01%", a-t-il déclaré. Une sorte de taxe Tobin qui est déjà dans le circuit législatif de l'Union européenne (UE). Le Parlement et la Commission ont donné leur feu vert, mais l'adoption définitive doit être concretisée dans le cadre des négociations sur le futur budget de l'UE.

Pour Jean-Louis Borloo, c'est une question de courage politique: "Il y a des moments où une révolution doit se faire", a-t-il insisté. "Je suis pour qu'on aille plus vite, plus fort et qu'on mette en place cette taxe si possible au mois d'août". L'instauration de cette taxe a aussi "une dimension morale" : "c'est une façon de répondre aux indignés de Madrid, de Tel Aviv, du pourtour méditerranéen et d'ailleurs", a-t-il considéré. Jean-Louis Borloo demande également une réunion du congrès en France pour parler de la crise financière.

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