Cet article date de plus de treize ans.

Brice Hortefeux rappelle aux préfets les bases du déneigement

Le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, a publié une note aux préfets sur la gestion des suites des chutes de neige. Il leur rappelle les réflexes fondamentaux à tenir et les appelle à la "vigilance", alors que de nouvelles chutes de neige sont attendues dans les prochains jours.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

S'il existait des préfets quelque-peu distraits qui ignoraient encore qu'il fallait faire preuve d'une “vigilance toute particulière” en cas de chute de neige, le ministère de l'Intérieur y a mis bon ordre. Dans une note datée du 11 décembre ayant pour objet la “préparation et la gestion des épisodes neigeux”, Brice Hortefeux rappelle les fondamentaux de la lutte contre les flocons et leur suite d'embouteillages et de blocages.

Premier réflexe, regarder la carte météo. Le placement d'un département en alerte orange doit déclencher une réaction de “vigilance” chez le préfet concerné. Et ceci afin d'éviter que la routine ne vienne “endormir” les agents de l'administration.

Cette vigilance doit se traduire sur le terrain par un plan en plusieurs points, dont l'un des principaux est de s'assurer que le “plan de salage et de déneigement est opérationnel”. Et il rappelle que pour celà, les collectivités locales, les sociétés d'autoroutes et l'Etat, tous en charge du plan de déneigement, doivent se parler.

Le chapitre “prévoir une remontée d'informations immédiate” trahit peut-être un certain agacement ministériel, après que Brice Hortefeux eut annoncé qu'il n'y avait aucune pagaille sur les routes, alors même que des dizaines de milliers d'automobilistes franciliens se retrouvaient bloqués. Mais dans la suite du texte, il évoque surtout l'information aux citoyens et aux maires, afin qu'ils prennent des mesures de secours. Car, écrit le ministre, les chutes de neige peuvent engendrer rapidement des “phénomènes de naufragés de la route”. Et il insiste sur la nécessité de “pouvoir porter assistance immédiatement à toute personne en situation de détresse”.

Grégoire Lecalot

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.