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LREM : "Je regrette ces divisions", dit Bruno Le Maire, évoquant des "grenouillages d'Assemblée

Le ministre de l'Économie et des Finances estime que les clivages gauche-droite ne sont plus du tout "le sujet".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Bruno Le Maire, sur franceinfo le 27 janvier 2020. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

"Je regrette ces divisions" au sein de la majorité, déclare Bruno Le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, lundi 18 mai sur franceinfo, évoquant des "grenouillages d'Assemblée". Une vingtaine de députés de La République en marche (LREM) ont annoncé dimanche quitter le groupe à l’Assemblée : "Je regrette que certains veuillent rétablir un clivage gauche-droite que nous avions voulu dépasser en 2017", déplore-t-il. Il estime ainsi que "clivages gauche-droite ne sont pas la réponse aux problèmes des Français".

"Ils nous attendent sur notre réponse à la crise économique, ils nous attendent sur les solutions que nous allons apporter à l'emploi des jeunes, à la situation économique qui est la plus grave depuis des décennies, ils attendent de nous, du gouvernement, du président de la République, de la majorité, uniquement de la force, du courage, de la constance pour redresser notre pays, fixer une direction, celle que je propose en matière économique", indique-t-il.

Les oppositions entre gauche et droite "totalement obsolètes"

Bruno Le Maire qualifie ainsi ces oppositions entre gauche et droite de "totalement obsolètes" : "Ce n'est plus du tout le sujet. Le sujet, c'est comment est-ce que notre économie affronte le changement climatique tout en préservant des emplois pour tous ? Le sujet, c'est de savoir comment les dizaines de milliers de personnes qui peuvent perdre demain leur emploi avec peu ou pas de qualifications vont pouvoir être formés, accompagnés, soutenus, pour retrouver un travail et reprendre toute leur place dans la société", martèle-t-il. Il assure ainsi être "très loin, à des années lumière de la question de la création d'un groupe de quelques parlementaires à l'Assemblée nationale".

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