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Cour des comptes : "démenti" ou "désaveu", selon la droite ou la gauche

"Démenti cinglant" de la gauche pour Christian Jacob; "nouveau désaveu" de la droite pour Bruno Le Roux. Les patrons des groupes UMP et PS ont eu des lectures opposées du rapport de la Cour des comptes sur les finances publics publié lundi 2 juillet.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
L'entrée de la Cour des comptes à Paris (BERTRAND GUAY - AFP)

"Démenti cinglant" de la gauche pour Christian Jacob; "nouveau désaveu" de la droite pour Bruno Le Roux. Les patrons des groupes UMP et PS ont eu des lectures opposées du rapport de la Cour des comptes sur les finances publics publié lundi 2 juillet.

Le rapport de la Cour des comptes sur les finances publiques publiés lundi a provoqué les réactions divergentes des députés Christian Jacob, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale et Bruno Le Roux, son homologue pour le PS.

"Ce rapport est un démenti cinglant aux propos ridicules, vils et indignes de M. Moscovici accusant la majorité sortante de n'avoir 'rien foutu'" pour réduire les déficits en 2012, a affirmé Christian Jacob.

"Il y a quelques jours, le gouvernement a tenté de faire croire qu'une ardoise avait été laissée par la précédente majorité. La Cour des comptes a clairement confirmé que la gestion budgétaire du précédent gouvernement avait été parfaitement sincère. Dans son rapport, elle invite le gouvernement à s'inscrire dans la continuité de l'action de Nicolas Sarkozy, en diminuant les dépenses publiques sans augmenter la pression fiscale", a ajouté le M.Jacob.

De son côté, Bruno Le Roux a estimé que le rapport de la Cour des comptes est "un nouveau désaveu pour l'ancienne majorité de droite qui a laissé une situation économique et financière profondément dégradée".

"gaspillage de cadeaux fiscaux"

"La première faute" de l'ancienne majorité "est de n'avoir rien fait pour endiguer le surendettement du pays qui atteint le chiffre record de 90% du PIB", a affirmé Bruno Le Roux dans un communiqué. "Sa deuxième faute est d'avoir étouffé notre développement économique en conjuguant des plans d'austérité à répétition avec le gaspillage de cadeaux fiscaux aux plus fortunés qui ont affaibli l'investissement productif et diminué d'un tiers les prévisions de croissance. Sa troisième faute est d'avoir engagé des dépenses sans en assurer leur financement".

Au delà des invectives, aucun des députés ne semblent remettre en cause les chiffres de la Cour des comptes qui estime qu'en 2013, le pays devra f'une façon ou d'une autre trouver au minimum 33 milliards d'euros pour équilibrer ses comptes.

Réaction de Valérie Pécresse et Jean-François Copé au micro de France 2

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