Dans sa profession de foi, Nicolas Sarkozy appelle les Français à "un choix historique à faire"
Au lendemain de la Lettre aux Français de François Hollande, Nicolas Sarkozy a publié, mercredi 25 avril, sa "profession de foi" pour le second tour de l'élection présidentielle : "un choix historique" entre deux projets "radicalement opposés".
Nicolas Sarkozy a publié mercredi sa "profession de foi" pour le second tour de l'élection présidentielle, dans laquelle il déclare aux Français qu'ils ont "un choix historique à faire" entre deux projets "radicalement opposés", le sien et celui de François Hollande.
Cette nouvelle profession de foi a été mise en ligne sur le site de campagne du président-candidat, lafranceforte.fr. Elle doit être envoyée par courrier à tous les électeurs, en même temps que celle du candidat socialiste François Hollande.
"Vous demander ce que sera la France dans cinq ans"
Elle est "construite autour des valeurs développées" par le candidat tout au long de sa campagne de premier tour, insistant notamment sur "les droits et les devoirs de chacun", du bénéficiaire du RSA à l'exilé fiscal, selon Nathalie Kosciusko-Morizet, la porte-parole de M. Sarkozy, qui l'a présentée à la presse.
"Dimanche 6 mai, vous avez un choix historique à faire, qui engage votre avenir et le destin de la France", écrit liminairement le président-candidat. "Aujourd'hui, vous devez comparer mon projet à celui du Parti socialiste. Vous devez vous demander ce que sera la France dans cinq ans, selon celui des deux candidats qui sera élu président de la République", poursuit-il.
Non à la Turquie dans l'UE
Son projet et celui de M. Hollande sont "radicalement opposés", affirme M. Sarkozy, ajoutant: "Je fais le choix du travail, du mérite, de la responsabilité et de l'autorité, et non le choix de l'assistanat, de la dette, de l'égalitarisme et du multiculturalisme".
"Contrairement au candidat socialiste, je suis opposé à une société de l'assistanat", "je diviserai l'immigration par deux", "je protégerai la famille", "l'école doit être un espace d'exigence et de respect", écrit-il.
M. Sarkozy y réaffirme également que "la Turquie n'a pas vocation à entrer dans l'Union européenne".
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.