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Primaire écologiste : les soutiens de Yannick Jadot et Sandrine Rousseau "stressés" à la veille d'un second tour "hyper serré"

Les deux finalistes de la primaire écologiste, Yannick Jadot et Sandrine Rousseau, vont être départagés par vote électronique dès samedi et jusqu'à mardi. Le résultat de ce second tour est incertain, et dans les deux camps les soutiens sont fébriles.

Article rédigé par Benjamin Mathieu
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Yannick Jadot et Sandrine Rousseau aux Journées d'été des écologistes, à Poitiers, le 19 août 2021. (MEHDI FEDOUACH / AFP)

Yannick Jadot donne rendez-vous jeudi 23 septembre dans une ancienne gare parisienne, reconvertie en bar. L’idée est de mettre en scène ses nombreux soutiens et ralliements depuis le premier tour de la primaire écologiste. Parmi la centaine de personnes présentes, il y a Antonin, 18 ans, "déjà stressé" par le second tour qui se tient entre samedi 25 septembre et mardi 28 septembre. Fan absolu de l’eurodéputé, ce porte-parole des Jeunes avec Jadot appréhende un peu : "Forcément, c'est hyper serré, estime Antonin. Je pense qu'il y a aussi le fait que quand un candidat est très favori, les gens se disent que ce n'est pas forcément la peine d'aller voter, puisqu'il va passer. Je pense que cela va être serré au second tour. Mais il faut vraiment aller voter." 

"Des mois d'investissement"

Au premier rang, l’ancienne candidate des Verts à la présidentielle en 1995 et 2007 Dominique Voynet plaide pour l'eurodéputé : "Je constate aujourd'hui que toutes les fées sont réunies au dessus du berceau pour permettre à Yannick de faire une magnifique campagne", déclare-t-elle au micro. Et dire, sans la nommer, que Sandrine Rousseau représente une candidature de témoignage. "Moi, je pense que l'élection présidentielle, cette fois-ci, ce n'est pas uniquement pour témoigner, tranche Dominique Voynet, c'est pour gagner. Il y a d'autres moments pour défricher des sujets neufs et pour garder la longueur d'avance dans le débat politique que les Verts ont eue, longtemps. Je plaide pour la responsabilité, parce que le moment est venu de passer à l'action, vraiment."

Du côté de Sandrine Rousseau, pas de meetings organisés, seulement des interviews à la presse. Et forcément un peu de stress pour son porte-parole. "Évidemment, il y a de la tension puisque c'est une élection majeure, et ce sont des mois d'investissement, reconnaît son porte-parole Thomas Portes. Elle le vit avec beaucoup de détermination. On est aussi très impatients de connaître le résultat."

"Quel que soit le résultat de ce second tour, il y aura derrière une campagne présidentielle à mener."

Thomas Portes

à franceinfo

Il l'assure,"on est déterminés à continuer". Pas de pronostic non plus pour Raphaëlle Rémy-Leleu. "50-50, tant qu'on n'a pas ouvert l'urne", sourit la conseillère de Paris. Elle qui soutient Sandrine Rousseau voit en la candidate un vent de fraîcheur en politique, plutôt porteur."Je ne pense pas que Yannick Jadot soit du vieux monde, explique-t-elle, par contre, ce qu'incarne Sandrine Rousseau, très clairement, c'est une volonté de renouvellement. Et ça, je crois qu'on en avait désespérément besoin", conclut Raphaëlle Rémy-Leleu. La candidate Sandrine Rousseau termine cette campagne incertaine avec son équipe, le soir du vendredi 24 septembre, dans un bar appelé À la folie. Elle saura mardi 28 septembre à 17h30 si les électeurs l’ont aimée à la folie, ou pas du tout.

Primaire écologiste : le duel Jadot-Rousseau, reportage de Benjamin Mathieu

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