Affaire Benalla : Alexandre Benalla sort du silence
Mis en examen avec quatre autres personnes, dont trois policiers, Alexandre Benalla a réagi pour la première fois via un communiqué lundi 23 juillet.
L'affaire Benalla débute le 18 juillet quand le journal Le Monde révèle qu'un proche collaborateur d'Emmanuel Macron est l'auteur de violences sur deux manifestants le 1er mai. Dès le 19 juillet, l'Élysée réagit via son porte-parole Bruno Roger-Petit et indique qu'Alexandre Benalla a eu l'autorisation d'observer l'opération du maintien de l'ordre et qu'il a été mis à pied quinze jours. Le même jour, trois policiers sont suspendus temporairement. Ils sont suspectés de lui avoir fourni des images de vidéosurveillance.
Benalla "abasourdi"
Le 20 juillet, Alexandre Benalla est placé en garde à vue pour violences en réunion et usurpation de fonction et l'Élysée annonce son licenciement. Samedi, son domicile est perquisitionné alors que sa garde à vue est prolongée. Dimanche, une réunion de crise a lieu autour d'Emmanuel Macron pour préparer la contre-offensive du gouvernement. Lundi 23 juillet, alors que la commission d'enquête parlementaire commence son travail, via ses avocats, Alexandre Benalla se dit "abasourdi par l'utilisation médiatique et politique de son action le 1er mai sur deux fauteurs de trouble qui agressaient des policiers".
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.