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Affaire Benalla : la commission d’enquête de l'Assemblée nationale ne remettra pas de rapport

Richard Ferrand, le président du groupe LREM à l'Assemblée, l'a précisé dans une interview au "Monde", ce mercredi. De son côté, la commission des Lois du Sénat poursuivra, elle, ses auditions en septembre. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP et Reuters
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Le colonel Lionel Lavergne et la présidente de la comission des Lois de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, à l'Assemblée nationale, le 25 juillet 2018.  (GERARD JULIEN / AFP)

Tout ça pour ça. La commission d'enquête de l'Assemblée nationale dans le cadre de l'affaire Benalla, qui a implosé en plein vol sur fond de dissensions entre les corapporteurs, ne rendra finalement pas de rapport formel. C'est ce qu'a annoncé le président du groupe La République en Marche à l'Assemblée, Richard Ferrand, dans un entretien publié, mercredi 1er août, dans Le Monde

En l’absence du corapporteur LR Guillaume Larrivé, la commission d’enquête ne remettra donc pas de rapport formel. 

Richard Ferrand

Le Monde

Le corapporteur LR Guillaume Larrivé s'était en effet dit, jeudi dernier, "contraint de suspendre sa participation à ce qui n'est devenu hélas qu'une parodie". Le reste de l'opposition avait claqué la porte après lui. Cette rupture est intervenue après que la majorité a refusé, la veille, d'accéder à la liste d'auditions demandée par Guillaume Larrivé, notamment "toute la chaîne hiérarchique" de l'Elysée jusqu'au secrétaire général Alexis Kohler. Celle liste fait l'objet d'une "obstruction de la part d'une majorité aux ordres de l'Elysée", avait-t-il alors affirmé.

Le Sénat poursuit son enquête 

La commission des Lois du Sénat, elle, poursuit ses travaux, et a annoncé, mercredi 1er août, qu'elle poursuivra ses auditions en septembre. "La commission des lois n’a pas été, à ce stade, en mesure de lever les doutes sur les missions réelles de M. Benalla au sein du cabinet du chef de l’Etat, ni de répondre à toutes les interrogations sur les conditions de l’organisation de la sécurité du président de la République", a déclaré mercredi le co-rapporteur Jean-Pierre Sueur (PS). "Les auditions à venir auront en premier lieu pour objectif de lever les incohérences qui demeurent", a expliqué le président de la commission, Philippe Bas (LR). 

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