Cet article date de plus de cinq ans.

Enregistrement Benalla : Edouard Philippe dit n'avoir donné "aucune instruction" au parquet

Dans un entretien à "Paris-Normandie", Edouard Philippe revient sur la polémique suscitée par la lettre envoyée par son directeur de cabinet au parquet.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le Premier ministre, Edouard Philippe, le 6 février 2019 à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

Une dénégation, pour tenter de clore la polémique. Matignon n'a donné "aucune instruction" au parquet de Paris au sujet de l'enregistrement d'Alexandre Benalla révélé par Mediapart, assure le Premier ministre Edouard Philippe dans une interview à Paris-Normandie à paraître vendredi 8 février. Suite à des questions de journalistes sur l'enregistrement, "nous avons transmis au parquet, qui a ensuite fait ce qu'il avait à faire. Aucune instruction au parquet n'a été donnée. On n'en donne jamais sur les affaires individuelles", explique le chef du gouvernement.

"Matignon a été totalement transparent"

Le 31 janvier, Mediapart avait publié des extraits sonores d'une conversation entre Alexandre Benalla et Vincent Crase en date du 26 juillet, soit quatre jours après leur mise en examen dans l'affaire des violences du 1er mai 2018 et en violation de leur contrôle judiciaire. Après la publication de l'article, des journalistes ont tenté de vérifier auprès de Matignon l'hypothèse selon laquelle cette conversation a été enregistrée au domicile de la cheffe du Groupe de sécurité du Premier ministre (GSPM) - cette dernière a démissionné mercredi soir de ses fonctions, afin d'"écarter toute polémique" et ne pas "exposer" Edouard Philippe.

"Si on avait dit aux journalistes, circulez il n'y a rien à voir, on nous aurait soupçonnés de cacher quelque chose et si on n'avait pas transmis au parquet, on nous aurait reproché de cacher des choses à la justice !", plaide dans l'interview Philippe. Et d'ajouter : "Matignon a été totalement transparent et continuera à l'être".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.