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Vidéo Affaire Benalla : Quand le directeur de l’ordre public et de la circulation vient contredire la version de l’Elysée

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Durée de la vidéo : 2 min
Les rebondissements n’en finissent pas dans l’affaire Benalla. Hier, c’est Alain Gibelin, le directeur de l’ordre public et de la circulation, qui était auditionné lors d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale. À plusieurs reprises, sa version est venue contredire celle de l’Elysée.
VIDEO. Affaire Benalla : Quand le directeur de l’ordre public et de la circulation vient contredire la version de l’Elysée Les rebondissements n’en finissent pas dans l’affaire Benalla. Hier, c’est Alain Gibelin, le directeur de l’ordre public et de la circulation, qui était auditionné lors d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale. À plusieurs reprises, sa version est venue contredire celle de l’Elysée. (brut)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Les rebondissements n’en finissent pas dans l’affaire Benalla. Hier, c’est Alain Gibelin, le directeur de l’ordre public et de la circulation, qui était auditionné lors d’une commission d’enquête à l’Assemblée nationale. À plusieurs reprises, sa version est venue contredire celle de l’Elysée.

Son témoignage n’a pas fait que du bien à l’Elysée. Ce mardi, le directeur de l’ordre public et de la circulation, Alain Gibelin, a été auditionné par les députés lors d’une commission parlementaire.

Il a dit avoir vu Alexandre Benalla participer à des réunions entre le 2 et le 18 mai. Or, l’ancien collaborateur du Président n’aurait pas dû y être présent car il était censé être suspendu par l’Elysée."Il a été mis à pied pendant 15 jours avec suspension de salaire. Il a été demis de ses fonctions en matière d’organisation de la sécurité des déplacements du Président", déclarait Bruno Roger-Petit, porte-parole du gouvernement, le 19 juillet 2018.

Des réponses contradictoires

C’est la député frontiste Marine le Pen qui, à trois reprises, a fait parler Alain Gibelin. "J’aimerais juste savoir s’il y a eu une réunion de ce type, quelle que soit, d’ailleurs, la manifestation qui devait être organisée, entre le 2 et le 18 mai", lui a-t-elle demandé. Ce à quoi il a répondu par l’affirmative.


Après cette première réponse, Marine le Pen revient à la charge en lui demandant s’il n’y avait pas des jours de réunion, entre le 2 et le 18 mai, où Alexandre Benalla était absent. Cette fois-ci, la réponse du directeur est sans équivoque. "J’ai eu à dire et je le répète, que la sanction prise à l’encontre de M. Benalla, à aucun moment n’a été portée ni à ma connaissance, ni à celle de mes collaborateurs".

Marine le Pen conclut alors l’échange en affirmant qu’Alain Gibelin vient de lui "indiquer [que] cette sanction n’a pas été appliquée".

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