: Vidéo Coffre-fort, contrat russe…. Les nouvelles révélations dans l'affaire Benalla
Les journalistes d'Envoyé Spécial Romain Boutilly et Tristan Waleckx se sont entretenus pendant trois heures avec Alexandre Benalla. Ils ont ainsi pu mener leur propre enquête sur cette affaire qui a été au cœur des polémiques.
Le coffre-fort de Benalla
Le 20 juillet 2018, aux premières heures de l'affaire, la perquisition du domicile d'Alexandre Benalla est jugée "surréaliste" et "rocambolesque". En effet, Alexandre Benalla a soutenu ne pas avoir les clés de son appartement et les policiers n'auraient pas eu les moyens suffisants pour ouvrir la porte. Le lendemain, le perquisition a pu avoir lieu mais le coffre-fort de l'ex-conseiller de Macron, dont ils avaient été prévenus de l'existence, s'était volatilisé. Chokri Wakrim, un ami de Benalla, a été désigné comme étant le coupable de cette disparition mais a démenti cette accusation. "Il est persuadé que (…) si son nom a été donné à la presse, c'est parce que l'on couvre les vrais responsables", relève Tristan Waleckx.
Le rôle de "Mimi" Marchand
Michèle Marchand, directrice d'une agence de photo, est très proche du couple Macron. Au moment de l'affaire, elle aurait "pris en charge" Alexandre Benalla et lui aurait mis à disposition des véhicules. Une version que la photographe a démentie alors qu'elle a été confirmée par Alexandre Benalla lui-même. Ces contradictions dans les témoignages ont fortement intrigué l'équipe d'Envoyé Spécial.
Le contrat russe
Alexandre Benalla aurait eu un rôle d'"entremetteur" entre la société de son ami Vincent Crase et l'oligarque russe Iskander Makhmudov, suspecté d'être en lien avec la mafia. Les deux parties auraient signé un "contrat de sécurité" en présence de l'ex-conseiller de Macron qui a possiblement divulgué des "noms d’agents de sécurité". Selon les journalistes d'Envoyé Spécial, cette collaboration a généré "un affolement total" à l'Élysée qui a demandé l'intervention immédiate des services de renseignement.
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