: Vidéo "Il y a des phrases que je regrette" : quand Emmanuel Macron exprime des regrets
Lors d'une grande conférence de presse à l'Elysée, le président a reconnu qu'il a "donné" le "sentiment" d'être "dur" et "parfois injuste" avec les Français.
"C'est trop facile de regretter", a affirmé Emmanuel Macron, jeudi 25 avril, au cours de sa conférence de presse à l'Elysée. Devant les 300 journalistes présents, le président de la République a pourtant fait part, à plusieurs reprises, de ses regrets. En particulier concernant ses petites phrases souvent "mal comprises" et sur l'affaire Benalla. Sur ce dossier, il a indiqué ne pas regretter d'avoir embauché Alexandre Benalla... tout en regrettant les violences commises par son ancien chargé de mission et les affaires qui ont suivi.
Pas d'inflexion sur la ligne politique
Si le chef de l'Etat était attendu au tournant sur les sujets écologiques, la fiscalité, la suppression de l'ENA ou les violences policières, il a déçu. Les réactions de tous bords n'ont pas tardé sur les réseaux sociaux, où les critiques ont mis en avant l'absence d'inflexion de la ligne présidentielle. La députée La France insoumise Caroline Fiat a rappelé la volonté du président de ne pas proposer le RIC. Cela "me semble remettre en cause la démocratie représentative", avait-il déclaré.
Emmanuel #Macron ne fera pas le #RIC, ne reviendra pas sur #ISF, n'augmentera pas le #SMIC . Circulez, il n'y a rien à voir. Aux européennes, désavouez sa politique !
— Caroline FIAT (@CarolineFiat54) 26 avril 2019
Côté écologistes, la déception est aussi palpable. Julien Bayou, porte-parole d'Europe Ecologie-Les Verts, a fait part de sa déception, notamment à propos du temps réservé à l'écologie dans cet exercice.
45 minutes avant de parler du climat et de l'écologie en disant que c’est une priorité sans proposer des mesures concrètes. Et rien sur l'évasion fiscale pour financer des moyens adéquats, si ce n'est une énième évaluation ?#GrandDebat
— Julien Bayou (@julienbayou) 25 avril 2019
Tout ça pour ça. #conferencedepresse
Chez les Républicains, le député Eric Woerth a estimé sur LCI que "les
Français attendent des décisions, pour maintenant et pour demain. C'était l'objet du débat et on est passé, je pense, totalement à côté."
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