Cet article date de plus de deux ans.

Allocution d'Emmanuel Macron : "une manière de se mettre dans les habits du candidat qui parle d'une prochaine législature", selon Etienne Lefebvre

Publié Mis à jour
Allocution d'Emmanuel Macron : "une manière de se mettre dans les habits du candidat qui parle d'une prochaine législature", selon Etienne Lefebvre
Allocution d'Emmanuel Macron : "une manière de se mettre dans les habits du candidat qui parle d'une prochaine législature", selon Etienne Lefebvre Allocution d'Emmanuel Macron : "une manière de se mettre dans les habits du candidat qui parle d'une prochaine législature", selon Etienne Lefebvre (Franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - E.Lefebvre, C.Rameaux
France Télévisions

En plus du volet sanitaire, Emmanuel Macron a longuement évoqué les thématiques économiques lors de son allocution. Etienne Lefebvre, rédacteur en chef France et international du journal les Échos, et Christophe Ramaux, économiste et enseignant à la Sorbonne, sont les invités du JT de 23 heures de Franceinfo. 

Pour Etienne Lefebvre, rédacteur en chef France et international du journal les Échos, "Emmanuel Macron revendique son bilan mais il ne se contente pas de dire qu'il a bien géré la crise. La croissance est là, le chômage baisse mais il dit que cela ne suffit pas. C'est une manière de se mettre dans les habits du candidat qui parle de la prochaine législature. Il estime qu'il faut y aller franco et profiter de cette bonne conjoncture".

"Son programme est un vieux programme"

"Dernière un ton moderniste, badin, son programme est un vieux programme. Il n'y a rien de moderniste, il cible les chômeurs, il cible les retraités. Pourquoi le pays souffre ? La raison, de mon point de vue, c'est qu'une partie de la population a le sentiment qu'il y a un domaine qui échappe au socle d'accord qu'est la démocratie. Et ce domaine, c'est l'économie. Emmanuel Macron a parlé du coût du travail pour la énième fois. J'aimerais bien que dans cette campagne électorale, on parle du coût du capital, on parle du coût des hauts dirigeants", rétorque Christophe Ramaux, économiste et enseignant à la Sorbonne

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.