Baisse de la natalité en France : être ou ne pas être parent en 2024
Selon les dernières données révélées par l’Insee, mardi 16 janvier, la France n’a jamais enregistré aussi peu de naissances depuis la Seconde Guerre mondiale. En 2023, le pays dénombre 678 000 naissances, soit une baisse de 6,6% par rapport au dernier bilan. Si en 2010 les femmes avaient plus de deux enfants, le nombre d’enfant par femme s’élève en 2023 à 1,68.
Comment expliquer cette baisse de la natalité en France ?
Tout d’abord car les grosses sont moins nombreuses et plus tardives. Dans les années 1960, les femmes accouchaient de leur premier enfant à l’âge de 24 ans, en moyenne. De nos jours, celles-ci donnent naissance à leur premier bébé à 31 ans. En cause, les inquiétudes liées au contexte mondial, des conflits dans le monde, la crise environnemental ou encore le contexte économique.
De plus, bon nombre de personnes, en couple ou non, jeunes ou moins jeunes, ne souhaitent pas avoir d’enfants. C’est le cas des Dinks (pour “Double Income no kids”, qui signifie “double salaire, sans enfants” en français), les couples sans enfant à charge et sans aucune intention d’en avoir. Une volonté affichée et assumée par ces derniers qui mettent en avant leur soif de liberté, ainsi que la volonté de ne pas avoir d’enfant dans un monde incertain et anxiogène.
L’infertilité, “fléau” auquel Emmanuel Macron veut s’attaquer
Mardi 16 janvier, lors de sa conférence de presse, Emmanuel Macron a promis un “grand plan” pour lutter contre l’infertilité en France, problème qui touche plus de 3 millions de Français. Ayant pour ambition de relancer la natalité dans le pays, ce plan devrait permettre le “réarmement démographique” voulu par le Président de la République.
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