"Marée populaire" : la manifestation anti-Macron a rassemblé 31 700 personnes à Paris
Quarante-trois personnes ont été interpellées en marge de la manifestation parisienne pour "groupement en vue de commettre des dégradations" ou "port d'armes par destination".
Ce qu'il faut savoir
La "marée populaire" contre la politique d'Emmanuel Macron, organisée samedi 26 mai dans les rues de Paris, a rassemblé 31 700 manifestants, selon le comptage indépendant réalisé par le cabinet Occurrence pour le compte d'un collectif de médias, dont franceinfo. La préfecture de police a dénombré 21 000 manifestants, quand la CGT en a compté 80 000. Il s'agit d'une participation en recul par rapport à la Fête à Macron, le 5 mai, qui avait rassemblé 38 900 personnes à Paris selon Occurrence (40 000 selon la préfecture, 160 000 selon les organisateurs).
Des manifestations dans toute la France. Des manifestations étaient organisées un peu partout en France, comme à Marseille, où Jean-Luc Mélenchon a défilé. Selon le ministère de l'Intérieur, 93 315 personnes ont manifesté en France. Selon la CGT, ils étaient 250 000.
Une "super fête à Macron", selon Jean-Luc Mélenchon. Attac a participé à ce rassemblement ainsi que le PCF, EELV, Génération.s, le NPA, mais aussi des syndicats comme CGT, Solidaires, le Syndicat de la magistrature, Sud PTT, l'Unef ou des associations telles Les Amis de la terre et le Mouvement de la paix. A l'inverse de la CGT, l'Unsa, la CFDT et FO ont refusé de participer aux défilés de samedi, tout comme le PS.
Quelques incidents à Paris et à Nantes. 43 personnes ont été interpellées en marge de la manifestation parisienne, selon la préfecture de police, pour "groupement en vue de commettre des dégradations" ou "port d'armes par destination". Au moins 26 d'entre elles ont été placées en garde à vue. La vitrine d'une agence d'assurances ainsi que deux abribus ont été dégradés pendant le cortège. Un policier a été blessé et se trouve en état d'"urgence relative". A Nantes, des manifestants ont lancé divers projectiles en direction des forces de l'ordre, qui ont répliqué en faisant usage d'une lance à eau.