Réforme de l'aide médicale d'Etat : "Cet engagement sera tenu", promet Gabriel Attal devant les députés

Ce direct est désormais terminé. 

Avant la grande conférence de presse d'Emmanuel Macron, Gabriel Attal fait ses débuts comme chef du gouvernement à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre a assuré, mardi 16 janvier, devant les députés, que l'engagement de réformer l'aide médicale d'Etat serait "tenu". Il l'a affirmé en réponse à une question du chef des députés LR, Olivier Marleix, qui s'inquiétait du sort de cette promesse formulée par Elisabeth Borne lors des débats sur la loi immigration en décembre. 

Emmanuel Macron s'adresse aux Français à 20h15. Le chef de l'Etat va tenter, mardi soir, lors d'une conférence de presse retransmise en direct, de définir les grands axes de l'action qu'il entend mettre en œuvre avec son nouveau Premier ministre. Devant des centaines de journalistes, il doit d'abord faire un certain nombre d'annonces sur le "réarmement" économique et civique de la France, dans un propos liminaire d'une quinzaine de minutes. Il répondra ensuite à un feu roulant de questions, notamment sur les premiers pas de la nouvelle équipe gouvernementale. "Le président évoquera des sujets nationaux, qui intéressent les Français, mais parlera aussi d'international", déclare l'Elysée à franceinfo, sans donner davantage de précisions.

Une déclaration de politique générale dans deux semaines ? Devant les députés, Gabriel Attal a annoncé qu'il avait "proposé" à la présidente de l'Assemblée nationale de prononcer sa déclaration de politique générale le 30 janvier. D'ici là, il entend mener un "travail de dialogue" et de "concertation" en recevant "l'ensemble des groupes politiques" parlementaires, ainsi que les "forces syndicales" et les "associations d'élus locaux", et en se rendant "au contact des Français".

Amélie Oudéa-Castéra tente d'éteindre l'incendie. La ministre de l'Education a tenté, mardi matin, de mettre fin à la polémique liée à la scolarisation de ses enfants au sein du groupe scolaire privé Stanislas. La ministre s'est rendue à l'école publique Littré, d'où elle avait retiré son fils aîné, où elle a été accueillie par des huées et un concert de casseroles de manifestants. Elle a dit avoir présenté ses "excuses" aux enseignants de l'établissement mis en cause sur la question des heures non remplacées.