Emmanuel Macron hué en Alsace : "Ça va être comme ça pendant des mois", prévient le député LFI Éric Coquerel
Ce qu'il faut savoir
Un événement amené à se reproduire, selon le député la France insoumise Éric Coquerel. Alors qu'il était en déplacement, mercredi 19 avril, à Sélestat (Bas-Rhin), le président de la République a été plusieurs fois hué. Le chef de l'Etat "se fera huer et siffler à chaque fois jusqu'à ce qu'il comprenne qu'on ne peut pas avoir raison seul face à tout un peuple", a prédit Eric Coquerel sur franceinfo. Ce direct est désormais terminé.
Continuer à se déplacer. Emmanuel Macron a assuré qu'il "continuera[it] à être sur le terrain" malgré la "colère" qui s'exprime, en affirmant "entendre" le mécontentement des Français. "Il faut entendre la colère, je ne suis pas sourd à celle-ci", a déclaré le chef de l'Etat en Alsace. "Cette colère s'exprime, je ne m'attendais pas à autre chose, mais elle ne m'empêchera pas de continuer à me déplacer", a-t-il ajouté.
La coupure de courant revendiquée par la CGT-FNME. L'électricité a été coupée dans l'usine Mathis que le président était en train de visiter. Le syndicat est derrière cette action, comme l'a déclaré au HuffPost Fabrice Coudour, secrétaire général de la section CGT mines et énergies. "Nous l’avions annoncé, les énergéticiens seront partout et il fera tout noir pour le président !" De son côté, le gestionnaire de réseau Enedis a annoncé à franceinfo son intention de porter plainte.
Accueil musclé pour le chef de l'Etat. Les gendarmes ont repoussé une petite centaine de manifestants qui protestaient contre la visite d'Emmanuel Macron à Muttersholtz (Bas-Rhin). "Dernière sommation : nous allons faire usage de la force", a averti un gendarme à l'aide d'un mégaphone alors qu'un arrêté préfectoral a été pris pour interdire toute manifestation.
Emmanuel Macron attendu jeudi dans l'Hérault. Après sa visite dans le Bas-Rhin, le chef de l'Etat se rendra dans l'Hérault pour un déplacement sur le thème de l'école. L'éducation est un autre grand thème dans l'accélération voulue par le président, qui a notamment évoqué, lors de son allocution de lundi soir, la volonté d'augmenter la rémunération des enseignants.