"Je n'ai pas de leçon à recevoir", lance Gérald Darmanin, critiqué par la droite pour son entrée au gouvernement
Le maire Les Républicains de Tourcoing (Nord), désormais ministre de l'Action et des Comptes publics, était l'invité du 20 heures de France 2.
Ce qu'il faut savoir
"Je préfère toujours mon pays à mon parti", a affirmé Gérald Darmanin, le nouveau ministre de l'Action et des Comptes publics. Le maire Les Républicains de Tourcoing (Nord) répond à une déclaration du secrétaire général de LR, Bernard Accoyer, qui a affirmé que les membres des Républicains nommés au gouvernement "ne font plus partie" de la formation politique. Il vise ainsi Gérald Darmanin et Bruno Le Maire, tout deux nommés au gouvernement, mais aussi Edouard Philippe, le Premier ministre.
Des fidèles et des surprises. Gérard Collomb à l'Intérieur, Nicolas Hulot à la Transition écologique et solidaire, Sylvie Goulard aux Armées, François Bayrou à la Justice... Découvrez les profils des 22 ministres et secrétaires d'Etat.
Une équipe paritaire. Avec 11 femmes et 11 hommes, en comptant ministres et secrétaires d'Etat (mais pas le Premier ministre), le gouvernement d'Emmanuel Macron est, comme annoncé, paritaire.
Un gouvernement au-delà des partis. Le président de la République et le Premier ministre ont pioché à gauche (avec notamment Jean-Yves Le Drian et Gérard Collomb), à droite et au centre (Gérald Darmanin, François Bayrou et Bruno Le Maire), ainsi que dans la société civile (l'escrimeuse Laura Flessel devient ministre des Sports et la médecin Agnès Buzyn à la Santé).
"Moraliser la vie politique." Avant de valider cette liste, l'Elysée souhaitait d'abord que la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) vérifie le profil des futurs ministres. "Ces diligences s’effectuent dans le respect de la loi, en particulier au regard du secret fiscal, détaille un communiqué de presse de la présidence de la République. Conformément à ses engagements de moraliser la vie publique, le président de la République, en lien avec le Premier ministre, a souhaité introduire un temps de vérification afin que la direction générale des finances publiques et la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique puissent réaliser les diligences nécessaires."