Projet Pegasus : Emmanuel Macron ciblé, implication du Maroc... Retrouvez les réponses de nos journalistes à vos questions sur le scandale
Les journalistes répondent à vos questions jeudi à 15 heures, dans le live de franceinfo.
Ce qu'il faut savoir
Après les révélations du consortium Forbidden Stories, dont la cellule investigation de Radio France fait partie, franceinfo a reçu Jacques Monin, le directeur de cette cellule, ainsi qu'Elodie Guéguen qui a participé aux investigations, pour un tchat à 15 heures, jeudi 22 juillet.
Une technologie qui a visé la société civile. Interrogé dans le live de franceinfo, Jacques Monin est revenu sur la distinction qui existe entre la surveillance entre Etats et l'usage de ce logiciel. "Ce qui fait la grande différence avec l'espionnage traditionnel, c'est qu'il s'agit ici d'une intrusion dans la vie privée de membres de la société civile (avocats, journalistes, militants...), et pas seulement la recherche de secrets d'Etat", explique le journaliste de Radio France.
Un conseil de défense "exceptionnel". Emmanuel Macron a convoqué jeudi "un conseil de défense exceptionnel" au sujet des révélations entourant le logiciel de surveillance israélien Pegasus. Mardi, la cellule investigation de Radio France, qui fait partie du consortium de 17 médias à l'origine des révélations, a dévoilé qu'un numéro du chef de l'Etat figurait parmi ceux "sélectionnés par un service de sécurité de l'Etat marocain, utilisateur du logiciel espion Pegasus, pour un potentiel piratage".
Une enquête d'un consortium de journalistes internationaux. Ces révélations sont le fruit du travail du consortium Forbidden Stories, dont la cellule investigation de Radio France fait partie. Elles se concentrent sur le logiciel Pegasus. Ce dernier, utilisé à des fins d'espionnage, s'introduit dans un smartphone et permet d'en récupérer les messages, photos, contacts et même d'écouter les appels de son propriétaire. Il peut aussi prendre le contrôle du micro et géolocaliser l'appareil.
Des journalistes, opposants et chefs d'Etats ciblés par Pegasus. En France, Emmanuel Macron, ainsi que deux journalistes de Mediapart, font partie de la liste des personnes ciblées, voire espionnées par le logiciel. On peut citer, par exemple, celui du journaliste mexicain Cecilio Pineda Birto, abattu quelques semaines après son apparition sur ce document, ainsi que ceux de correspondants étrangers de plusieurs médias dont le Wall Street Journal, CNN, France 24, El Pais ou l'AFP.