"Il y aura 3 500 gendarmes de plus dans les années qui viennent", promet Emmanuel Macron sur France 3

Article rédigé par Thibaud Le Meneec, Marion Bothorel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Emmanuel Macron rencontre des gendarmes à Damazan (Lot-et-Garonne), le 2 octobre 2023. (BOB EDME / AFP)
Le chef de l'Etat a accordé une interview conjointe sur toutes les antennes de France 3 à 19h15 sur les thématiques de ruralité et sécurité.

Ce qu'il faut savoir

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"Réembaucher plusieurs milliers de policiers et de gendarmes". C'est l'objectif que se fixe Emmanuel Macron, lundi 2 octobre, interviewé sur toutes les antennes de France 3. Le président de la République a accordé un entretien à France 3 dans les éditions régionales "ICI 19/20", également diffusé sur franceinfo. Cette mesure devrait coûter 15 milliards d'euros, selon Emmanuel Macron. Le chef de l'Etat s'est exprimé sur des questions de sécurité et de ruralité depuis le Lot-et-Garonne, où trois nouvelles brigades de gendarmerie sont créées, d'après ses annonces faites un peu plus tôt dans la journée. Suivez notre direct.

La gendarmerie dotée de 239 nouvelles brigades. En visite à Tonneins, dans le Lot-et-Garonne, le chef de l'Etat a dévoilé l'emplacement de 239 nouvelles brigades de gendarmerie qui verront le jour d'ici 2027, soit davantage que les 200 promises avant sa réélection. Si 93 seront fixes, 146 seront "mobiles", capables de se déplacer dans des localités rurales ou périurbaines. "Ce réinvestissement, il est historique", a assuré le chef de l'Etat, affirmant vouloir remettre de la présence des forces de l'ordre "sur le terrain"

Quelque 2 100 postes de gendarmes supplémentaires. Les premières brigades seront installées dès novembre et leur création doit s'étaler jusqu'en 2027. Au total, ces créations représentent 2 144 postes de gendarmes supplémentaires, sur les 8 500 créations d'effectifs de forces de l'ordre annoncées par le gouvernement d'ici à la fin du quinquennat.

Concertation avec les préfets. Pour sélectionner les sites concernés par les nouvelles brigades, des critères "économiques, démographiques et opérationnels" (délinquance, cambriolage, violences intrafamiliales...) ont été pris en compte, explique l'Elysée. Les choix se sont faits après plusieurs mois de concertation avec les préfets.