Cet article date de plus de trois ans.

Agressions de dirigeants politiques : Italie, États-Unis et Allemagne épargnés

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 4min
agressions monde
agressions monde agressions monde (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - A. Mikoczy, L. de La Mornais, L. Desbonnets, V. Lerouge
France Télévisions

La montée de la violence envers les politiciens et les institutions en France se retrouve-t-elle également en Italie, au Royaume-Uni, en Allemagne ou aux États-Unis ?

Aux États-Unis, il n'y a pas d'exemple récent de tentative ou d'agression sur un président en exercice. Quatre présidents américains ont été assassinés. Actuellement, les présidents vont très rarement au contact de la foule. Dans le Code pénal américain, une loi prévoit dix ans d'emprisonnement pour toute tentative d'agression sur le président.

En Italie, le débat politique est parfois vif, mais il n'y a pas d'agression physique sur les candidats pour au moins deux raisons. D'abord, la violence politique renvoie aux années 70 et les attaques commises à l'époque par les Brigades rouges sont jugées de manière très sévère. Et puis il y a un fond de démocratie chrétienne, de tolérance. Seule exception : il y a une dizaine d'années, Silvio Berlusconi avait été blessé par un jet d'objet.

Une députée tuée à cause du Brexit

Au Royaume-Uni, l'agression d'un élu politique a choqué le pays. Jo Cox, députée travailliste, a été tuée par balles par un sympathisant d'extrême droite en 2016 en pleine campagne sur le référendum pour le Brexit. En 2001, John Prescott, vice-Premier ministre de Tony Blair, a reçu un œuf de la part d'un agriculteur et les eux hommes en sont venus aux mains.

En Allemagne, Angela Merkel fait très peu de déplacements au contact de la population. En quinze ans, il n'y a eu qu'une poignée d'incidents, des personnes qui ont tenté de l'interpeller parfois de façon hostile, mais sans jamais pouvoir l'approcher. Pourtant, la mouvance néonazie est menaçante. Un de ses militants a tué d'une balle en pleine tête un préfet membre de la CDU, soutien de la politique migratoire de la chancelière.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.