Cet article date de plus de six ans.

En Chine, Emmanuel Macron fait la promotion du français

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 2min
Brut : francophonie
Brut : francophonie Brut : francophonie
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

En visite d’État en Chine, le président français en a profité pour promouvoir la langue française, apprise par plus de 120 000 étudiants chinois.

 

"La Chine doit être une terre de francophonie." Du 8 au 10 janvier, Emmanuel Macron effectue sa première visite d’État en Chine. Au cœur des discussions avec son homologue Chinois, Xi Jinping, les enjeux diplomatiques liés à la lutte contre le réchauffement climatique, à la lutte contre le terrorisme au Sahel et à l’ouverture de l’accès au marché chinois. Lors de sa première journée en déplacement, le président français en a également profité pour faire la promotion du français : "Ce n’est pas une langue hégémonique. C’est une langue qui ne se construit que par la plurilinguisme et le fait que tant d’entre vous aient fait ce choix est pour moi une source d’espoir."

"Le français est un atout pour l’avenir"

Selon l’Organisation internationale de la francophonie, il y a aujourd’hui environ 120 000 étudiants chinois qui apprennent le français, considéré par la population chinoise comme un atout pour faire du commerce avec l’Afrique. "Je veux le dire aux étudiants francophones présents dans cette salle : vous avez fait le bon choix, a poursuivi Emmanuel Macron. Le français est un atout pour l’avenir. C’est aujourd’hui la cinquième langue la plus parlée au monde, la quatrième langue d’Internet, la troisième langue des affaires, la deuxième langue la plus apprise dans le monde qui sera parlée par plus de 700 millions de personnes au milieu du siècle, dont 85% en Afrique."

En 2014, il y avait 142 universités chinoises enseignant le français, contre 32 en 1999. Le président français a fait part de son souhait de "faire du français la première langue au monde dans les 30 à 40 ans qui viennent en décidant de le parler."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.