Cet article date de plus de six ans.

"Partout où il y aura une occupation illégale, elle sera levée" : Emmanuel Macron réagit pour la première fois à l'abandon de Notre-Dame-des-Landes

Emmanuel Macron a considéré, vendredi au micro de France Inter, que le Premier ministre a pris la bonne décision en abandonnant le projet d'aéroport à Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique).

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Emmanuel Macron, le 25 janvier 2018, lors de ses vœux aux agriculteurs, à Saint-Genès-Champanelle (Puy-de-Dôme). (THIERRY ZOCCOLAN / POOL)

Le problème avec Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) est que les opposants "s'étaient installés depuis des années et des années avec quasiment un armement", a estimé Emmanuel Macron, vendredi 26 janvier, au micro de France Inter. Le président de la République, qui s'exprime pour la première fois sur ce dossier depuis la décision de son abandon, a prévenu que "partout où il y aura une occupation illégale du domaine public, elle sera levée". Par ailleurs, il considère que la décision du Premier ministre "respecte strictement l'engagement qu'[il a] pris : rétablir l'ordre républicain".

"Il y a des gens qui sont sur le terrain, qui veulent développer une agriculture sur un modèle bio ou de circuit court, ils en ont tout à fait le droit, c'est leur terrain", a insisté Emmanuel Macron. Cependant, le président de la République a insisté sur le fait que pour "les gens pour qui ça n'est pas leur terrain", il n'était pas possible "d'accepter une occupation illégale".

"Notre-Dame-des-Landes a été pensé au moment où il y avait le Concorde, où l'on voulait un supersonique de l'autre côté de l'océan. Ce n'est plus la mobilité que l'on veut pour cette région", a expliqué Emmanuel Macron. Selon le président de la République, "le référendum lui-même n'a pas été éclairé par un choix alternatif. Les gens sont restés pour ou contre. Quand ces situations deviennent tendues, elles s'hystérisent".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.