Politique : En Marche devient Renaissance
Le mouvement politique En Marche devient Renaissance. Le parti d'Emmanuel Macron devra trouver son rôle dans ce quinquennat, avant de faire émerger un successeur à l'Elysée.
C'est un virage, officialisé par la Première ministre Elisabeth Borne, samedi 17 septembre, sous les applaudissements des militants. "Aujourd'hui, nous sommes rassemblés pour former notre parti, Renaissance, un nom chargé de sens." Une entité classique, bien loin de l'idée originelle d'Emmanuel Macron. En 2016, le futur président souhaitait gommer la logique du parti politique. "Nous allons créer un mouvement politique nouveau, qui ne sera ni à droite, ni à gauche", avait-il annoncé.
Les militants devront cotiser
Avec cette nouvelle organisation, les militants vont devoir s'acquitter d'une cotisation, et ne seront plus autorisés à adhérer à un autre parti. Une transformation pour permettre à la Macronie de s'ancrer dans le temps et de se structurer, notamment dans les territoires. En ligne de mire : 2027. Car le nouveau patron de Renaissance, Stéphane Séjourné, aura entre autres pour tâche de préparer la succession d'Emmanuel Macron.
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