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Présidentielle : la journaliste Laurence Haïm va devenir porte-parole d'Emmanuel Macron

Après avoir quitté i-Télé, Laurence Haïm va intégrer le porte-parolat du mouvement En Marche !, confirme à franceinfo le directeur de la communication d'Emmanuel Macron.

Article rédigé par Clément Parrot
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La journaliste Laurence Haïm, le 12 septembre 2012 à Paris. (GUILLAUME COLLET / SIPA)

Laurence Haïm s'engage derrière Emmanuel Macron. La journaliste, qui vient d'annoncer son départ d'i-Télé et de Canal+, va rejoindre l'équipe de campagne du candidat, annonce à franceinfo Sylvain Fort, le directeur de la communication du mouvement d'Emmanuel Macron, mercredi 11 janvier. L'intéressée a confirmé la nouvelle peu après sur son compte Twitter : "Un nouveau monde m'attend. Ravie de rejoindre Emmanuel Macron et son équipe."

"Une expérience assez incomparable"

Laurence Haïm doit intégrer vers la mi-janvier le porte-parolat du mouvement En Marche !. En tant que porte-parole, elle devrait s'occuper des questions internationales. "Elle a une expérience assez incomparable après vingt ans passés au cœur de la Maison Blanche", explique Sylvain Fort, qui se réjouit de cette arrivée d'une personnalité de la société civile.

Le directeur de la communication d'En Marche ! précise que c'est la journaliste qui a pris contact avec Emmanuel Macron pour offrir ses services : "Elle cherchait un autre engagement, elle a proposé de mettre son temps et son énergie au service d'En Marche !" La journaliste a donné les raisons de son choix au correspondant de l'AFP, qui en a fait état sur Twitter"C'est le French Obama (...) Macron incarne un changement, il essaie de briser des codes... Ça me fait beaucoup penser à Barack Obama en 2007."

Contacté par franceinfo, Laurence Haïm ne souhaite pas donner une autre interview : "Je considère que j'ai déjà pris mes fonctions, je ne suis plus journaliste et j'attends maintenat de revenir sur Paris." Invitée à réagir aux propos de Robert Ménard, qui a dénoncé sur Twitter "les rapports incestueux" entre presse et politique, elle répond tranquillement : "La critique fait partie de la démocratie."

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