Réforme constitutionnelle : Richard Ferrand botte en touche

"J'ai demandé au gouvernement de déposer dès cette semaine un amendement au projet de loi constitutionnelle qui permettra que lors du prochain Congrès je puisse rester, non seulement pour vous écouter, mais pour pouvoir vous répondre", déclarait le président de la République le 9 juillet dernier. Emmanuel Macron l'avait demandé et il l'a eu. Dans la nuit du lundi 16 au mardi 17 juillet, l'Assemblée nationale a voté la modification de l'article 18 de la Constitution. Pour faire simple, depuis la réforme constitutionnelle de 2008, le président avait la possibilité de s'adresser au Parlement réuni en congrès, mais il devait ensuite quitter les lieux lors du débat. 

Ferrand contraint de ne pas s'écarter de la position de Macron

Pour Richard Ferrand, chef de file de La République en Marche, "c'était très bien comme ça". Voilà ce qu'il disait il y a deux semaines. Pour lui, le président n'avait pas à être présent lors du débat. Entre temps, Emmanuel Macron a marqué et Richard Ferrand était embarrassé. Il a redit qu'un président qui répond aux parlementaires posait un problème, mais sa critique ne pouvait pas aller plus loin. Quoi qu'il en pense, Richard Ferrand ne peut pas s'écarter de la position d'Emmanuel Macron. Une position qui déchaîne l'opposition.