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Six personnes liées à l'ultradroite interpellées pour un projet d'action violente contre Emmanuel Macron

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour "association de malfaiteurs terroristes criminelle". A ce stade, elle vise un projet "imprécis et mal défini" d'action violente contre le président de la République.

Article rédigé par franceinfo
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Le président de la République, Emmanuel Macron, le 4 novembre 2018. (PHILIPPE WOJAZER / AFP)

Six personnes ont été interpellées dans les départements de l'Isère, de l'Ille-et-Vilaine et de la Moselle pour un projet d'action violente contre Emmanuel Macron, a appris franceinfo de source judiciaire, mardi 6 novembre, confirmant une information de BFMTV. Ce sont des interceptions téléphoniques qui ont permis ces arrestations, selon une source proche du dossier à franceinfo.

Une source policière a précisé à France Bleu Lorraine Nord que les personnes interpellées étaient liées à l'ultradroite,  ce qu'a confirmé au micro de France Bleu Nord le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner. "Il y a des menaces concrètes qui nous ont inquiétés" et qui ont conduit à ces interpellations, a précisé le ministre. 

Un projet "imprécis" et "mal défini"

Les personnes interpellées, mardi 6 novembre, par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), sont cinq hommes et une femme, âgés de 22 à 62 ans a indiqué une source proche de l'enquête à franceinfo. Quatre arrestations ont eu lieu en Moselle, une en Ille-et-Vilaine et une en Isère.

Dans le département de la Moselle, ce sont quatre hommes qui ont été interpellés, à Bouzonville, à une trentaine de kilomètres au nord-est de Metz, selon les informations de France Bleu Lorraine Nord. Par ailleurs, selon France Bleu Isère, une femme d'une soixantaine d'années a été arrêtée chez elle à Prunières, près de La Mure, "dans la campagne" iséroise vers 6h du matin, avant d'être conduite à Paris pour être entendue. Toujours selon France Bleu Isère, l'un des suspects interpellés en Moselle est originaire de Saint-Georges-de-Commiers en Isère.

Ce sont des interceptions téléphoniques qui ont permis ces arrestations, selon une source proche du dossier à franceinfo.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris "du chef d'association de malfaiteurs terroristes criminelle". Cette enquête "vise un projet, imprécis et mal défini à ce stade, d'action violente contre le président de la République", selon une source proche du dossier.

Dans les milieux d'ultradroite, des interpellations avaient déjà eu lieu ces derniers mois. En juin, dix personnes liées à l'ultradroite radicale avaient été interpellées par les services antiterroristes en Ile-de-France, dans la Vienne, la Charente-Maritime, le Sud-Ouest et la Corse pour des soupçons d'attaques contre des musulmans.

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