"Tout est prêt" pour le retour des étudiants en janvier selon le président de la Conférence des présidents d'université
Interpellé sur un retour des étudiants sur les campus, le président a assuré sur Brut que le gouvernement allait "tout faire pour pouvoir commencer un peu plus tôt en janvier, pour rouvrir travaux dirigés et [cours en] demi-amphis" dans les universités, "début janvier" si l'évolution de l'épidémie est favorable.
"Tout est prêt" pour accueillir les étudiants dès la rentrée du 4 janvier, selon le président de la Conférence des présidents d'université, Gilles Roussel. Emmanuel Macron a ouvert la porte à une réouverture des campus plus tôt que prévu, ce vendredi 4 décembre dans son interview au média en ligne Brut.
"Effectivement, si les conditions s'améliorent comme c'est le cas actuellement, ils nous ont demandé de travailler pour reprendre les enseignements progressivement à partir de début janvier", a réagi sur franceinfo Gilles Roussel. Selon lui, "le bilan du télétravail est intéressant mais ne permet pas de remplacer le contact avec les étudiants, l'accompagnement individuel, ni l'entraide entre entre étudiants".
"On va commencer à travailler et à concerter dès la semaine prochaine avec la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche."
Gilles Roussel, président de la Conférence des présidents d'universitéà franceinfo
"On va proposer plusieurs scénarii et en fonction de l'état sanitaire en janvier, on aura le scénario qui devra s'appliquer", précise Gilles Roussel. "Ce qu'on souhaiterait, c'est de progressivement mettre en place des TD." Le président de la Conférence des présidents d'université rappelle que ce travail avait déjà commencé au premier semestre "avec des distributions de masques et de gel, un sens de circulation dans les couloirs et des jauges dans chacune des salles avec des distanciation entre étudiants."
Un "véritable soulagement" pour la FAGE
"C'est un véritable soulagement", déclare sur franceinfo la présidente de l'Association générale des étudiants de Paris, affiliée à la FAGE, Bérangère Poncet. Les étudiants, menacés par le décrochage, "ont besoin de retourner sur les campus" selon Bérangère Poncet. "Ils ont besoin de social, d'avoir des lieux de travail sains et stables (...) Ce qu'on demandait avec les présidents d'université, c'était un retour à demi-jauge. Le but c'est qu'en février, on ait 100 % des étudiants en présentiels", a-t-elle expliqué.
Elle salue également la nouvelle aide exceptionnelle de 150 euros envisagée par le chef de l’État mais alerte sur la précarité des étudiants étrangers : "Nous ce qu'on demande, c'est qu'il y ait moins de trous dans la raquette et que les étudiants internationaux soient pris en compte."
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