Transports : les compagnies de bus épinglées par une association de consommateurs

Les "cars Macron" font désormais partie du décor à la gare de Bercy (Paris). Un mode de transport de plus en plus populaire pour plus d'un million et demi de voyageurs qui n'ont, a priori, aucune raison de lire les clauses générales de leur billet. L'UFC Que Choisir, elle, les a lues. Selon l'association, les sociétés Ouibus et Flixbus ne respectent pas leur devoir d'information des voyageurs.

Des paragraphes en langue étrangère

Chez Flixbus, les clauses ne sont pas toujours claires. La société travaille avec des sous-traitants étrangers. En cas de problème ce sont leurs conditions qui s'appliquent et non celles de la société française. Plus loin, au chapitre des paiements, un paragraphe entier est rédigé en italien. Le directeur de Flixbus ne peut que constater ces anomalies et clame sa bonne foi, prétextant un bug informatique. Les deux entreprises devront prouver leur bonne foi devant la justice, une troisième société serait déjà en train de se mettre en conformité avec la réglementation.