Cet article date de plus de sept ans.

Vidéo "La France n'est pas un pays réformable", assure Macron en Roumanie car "les Français détestent les réformes"

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Macron pour une "transformation en profondeur" de la France
Macron pour une "transformation en profondeur" de la France Macron pour une "transformation en profondeur" de la France (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Le chef de l'Etat a défendu sa politique à l'ambassade de France à Bucarest (Roumanie), jeudi.

Devant la communauté française de Bucarest (Roumanie), jeudi 24 août, Emmanuel Macron a défendu la politique de son Premier ministre en lançant : "On ne fait pas des réformes pour ressembler aux autres."  Il pourrait s'agir d'une réponse indirecte à l'ancien président de la République François Hollande, qui a critiqué la politique sociale de son successeur.

Emmanuel Macron a fini son discours en évoquant les réformes engagées depuis son arrivée à la tête du pays et les difficultés pour les mener. "La France n'est pas un pays réformable. Beaucoup ont essayé et n'y ont pas réussi, car les Français détestent les réformes. Dès qu'on peut éviter les réformes, on le fait", a-t-il ajouté. 

"Notre pays n'est pas fait ainsi"

Le président de la République a ensuite expliqué le sens qu'il donne au mot "réforme": "Se réformer pour ressembler aux autres, se réformer pour répondre à un chiffre, à une contrainte, notre pays n'est pas fait ainsi. Par contre, se transformer en profondeur pour retrouver le destin qui est le sien, retrouver la capacité à emmener l'Europe vers de nouveaux projets, être à la hauteur du combat qui est aujourd'hui le nôtre, dans un monde en train d'éclater (...). Ça, c'est un combat."

L'actuel chef de l'Etat a auparavant donné des détails sur les entretiens qu'il venait d'avoir avec des chefs d'Etat et de gouvernement d'Europe de l'Est concernant les travailleurs détachés, mais également sur l'avenir politique et économique de l'Europe.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.