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Vidéo Nouvelle manifestation de pieds-noirs devant le meeting d'Emmanuel Macron à Toulon

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Environ 150 personnes ont manifesté, à l'appel notamment du Front national et d'associations de pieds-noirs, pour protester contre les propos du candidat à la présidentielle sur la colonisation.
Nouvelle manifestation de pieds-noirs devant le meeting de Macron à Toulon Environ 150 personnes ont manifesté, à l'appel notamment du Front national et d'associations de pieds-noirs, pour protester contre les propos du candidat à la présidentielle sur la colonisation. (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo
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Environ 150 personnes ont manifesté, à l'appel notamment du Front national et d'associations de pieds-noirs, pour protester contre les propos du candidat à la présidentielle sur la colonisation, qu'il a qualifié de "crime contre l'humanité".

Des propos sur la colonisation qui ne passent pas. Environ 150 personnes ont manifesté, samedi 18 février après-midi, devant la salle qui accueillait le meeting d'Emmanuel Macron à Toulon (Var). Une manifestation contre le candidat à l'élection présidentielle du mouvement En marche ! à l'appel notamment du Front national et d'associations de pieds-noirs.

"Macron, trahison !"

Tenant des drapeaux français frappés en leur centre des pieds-noirs symboliques des rapatriés d'Algérie, les manifestants ont entonné La Marseillaise ou Le chant des Africains, une chanson de l'armée d'Afrique durant la seconde guerre mondiale, repris comme un hymne pied-noir. Le rassemblement, houleux et émaillé de coups de sifflet, s'est aussi tenu aux cris de "Macron, trahison !". Et la police a repoussé les manifestants derrière la grande grille d'accès du Zénith toulonnais. Des bousculades se sont produites, quand certains manifestants ont tenté, sans succès, de forcer l'accès.

Lors de sa visite en Algérie en début de semaine, Emmanuel Macron avait qualifié la colonisation de "crime contre l'humanité", s'attirant de nombreuses critiques chez Les Républicains et au Front national, ainsi que chez les historiens. Le candidat avait dénoncé une "instrumentalisation" de ses propos, sur lesquels il n'est pas revenu, mais pour lesquels il a reconnu "avoir pu blesser" les rapatriés d'Algérie.

"Crime contre l'humanité" et polémique

Lors de son passage à Carpentras (Vaucluse), vendredi, le candidat avait déjà été interpellé par une trentaine de manifestants, dont certains venus avec notamment une banderole affichant le sigle OAS, du nom de l'Organisation armée secrète, groupe paramilitaire qui s'était violemment opposé aux accords d'Evian en 1962.

Emmanuel Macron avait déjà accusé le FN d'avoir instrumentalisé cette première manifestation. Outre la polémique politique, les propos d'Emmanuel Macron ont entraîné un débat alimenté par les historiens sur la justification de l'expression de "crime contre l'humanité" dans le cas de la colonisation en Algérie.

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