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découvrir nos newsletters (Nouvelle fenêtre)Les critiques continuent de fuser, à gauche, pour condamner la volonté du chef de l'Etat d'inscrire dans la Constitution la possibilité de déchoir de leur nationalité française les binationaux condamnés pour terrorisme.
La controverse ne faiblit pas. A gauche, les critiques continuent de fuser pour condamner le projet de François Hollande d'inscrire dans la Constitution la possibilité de déchoir de leur nationalité française les binationaux condamnés pour terrorisme. Dans le JDD, dimanche 26 décembre, le Premier ministre, Manuel Valls, reproche ainsi à une partie de la gauche de "s'égarer au nom des grandes valeurs", tandis que deux élus socialistes, Benoît Hamon, Julien Dray et surtout l'ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, affichent à leur tour leur opposition à cette initiative.
La mesure, jugée symbolique par le Premier ministre lui-même, figurera dans le projet de loi constitutionnelle voulu par le président de la République après les attentats du 13 novembre, et sera débattue au Parlement au début de l'année prochaine. De Martine Aubry, la maire de Lille, à Anne Hidalgo, la maire de Paris, de nombreuses voix socialistes se sont déjà élevées publiquement contre le projet.
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