Présidentielle : Éric Zemmour trébuche sur l'accueil des réfugiés ukrainiens
La guerre en Ukraine met Éric Zemmour sous pression. Après ses déclarations sur les réfugiés ukrainiens et l'indignation qu'elles ont soulevée, le candidat d’extrême droite a annulé jeudi matin sa présence sur franceinfo, où il devait être l'invité de la matinale radio.
En estimant lundi 28 février que l'arrivée de réfugiés ukrainiens risquait de "déstabiliser la France", et qu'il préférait qu'ils restent en Pologne, Éric Zemmour a semé le trouble jusque dans sa propre équipe. Même s'il a, depuis, nuancé ses déclarations, affirmant "s'il y en a qui arrivent je ne vais pas les renvoyer", il a provoqué une véritable levée de boucliers.
"En fermant la porte aux réfugiés ukrainiens, il apparaît raide", reconnaît un de ses lieutenants. Ajoutez à cela ses prises de positions passées et exhumées pro-Poutine et les sondages en baisse depuis le début de la guerre en Ukraine… Son entourage a choisi la discrétion, pour ne pas surexposer le candidat. Et nombreux sont ceux qui lui ont conseillé d’amender ses propos. "Il faut faire preuve d’humanité", défend un élu.
En privé, Éric Zemmour en a convenu et tente donner le change en attaquant franchement Vladimir Poutine. Mais pour sortir de cette mauvaise passe, le candidat compte surtout sur la carte Marion Maréchal : l’égérie de la droite de la droite doit officialiser son ralliement dès dimanche au meeting de Toulon… avec l’espoir, chez les troupes zemmouristes, de donner un coup d’arrêt à cette spirale négative.
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