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"Etat des lieux" du QG de Nicolas Sarkozy installé dans le XVe arrondissement de la capitale

Nicolas Sarkozy a inauguré, samedi 18 février, son QG de campagne, rue de la Convention dans le XVe arrondissement de Paris. Cet espace de 600 m2 serait loué 18 000 euros par mois. Le candidat l'a voulu "sans protocole". Visite guidée avec l'AFP.
Article rédigé par Daïc Audouit, Olivier Biffaud
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
La devanture du QG de Nicolas Sarkozy (Thomas Coex (AFP))

Nicolas Sarkozy a inauguré, samedi 18 février, son QG de campagne, rue de la Convention dans le XVe arrondissement de Paris. Cet espace de 600 m2 serait loué 18 000 euros par mois. Le candidat l'a voulu "sans protocole". Visite guidée avec l'AFP.

Le QG de campagne de Nicolas Sarkozy, dans le XVe arrondissement de Paris, est un local de 600 m2 sobre et fonctionnel, que le candidat a inauguré samedi 18 février dans la matinée. Centre nerveux de sa campagne, M. Sarkozy l'a voulu "ouvert" et "sans protocole". L'AFP en propose une visite guidée.

La porte d'entrée donnant sur la rue de la Convention est encadrée par l'affiche de campagne de M. Sarkozy, photographié de trois-quarts sur fond de ciel et de mer bleus, sur laquelle se détache son slogan: "La France forte".

Au rez-de-chaussée, ont été installés la cellule internet et le bureau de presse dirigés respectivement par Nicolas Princen et Véronique Waché, tous deux détachés de l'Elysée où ils sont conseillers.

On y trouve également une salle de presse qui servira à l'occasion de salle de réunion, ainsi qu'une kitchenette.

Le mobilier y est minimaliste

Les murs sont blancs. Y sont apposées des affiches de campagne et des photos de M. Sarkozy lors de ses différents déplacements présidentiels, les portes sont bleues et portent en lettres blanches et chiffres rouges le "hashtag" (symbole dièse) "NS2012", clé d'entrée pour suivre la campagne sur twitter.

Autres bureaux au rez-de-chaussée : celui d'Emmanuelle Mignon, en charge du projet du candidat, et celui des études. Comme pour les autres pièces, le mobilier y est minimaliste, avec des bureaux ou tables de travail blanc ou bois clair, des fauteuils en cuir crème.

A droite du rez-de-chaussée, un large escalier tournant permet d'accéder au 1er étage où se trouvent une salle de réunion d'une vingtaine de places, le bureau de Nathalie Kosciusko-Morizet, porte-parole de M. Sarkozy, et celui de Guillaume Lambert, son directeur de campagne.

Jeanne d'Arc sous les traits d'Ingrid Bergman

C'est aussi là qu'est installé le bureau du candidat. Même sobriété, mêmes couleurs qu'ailleurs dans le QG mais les objets personnels, rapportés de l'Elysée, comme un petit cheval stylisé en bois ou une tour Eiffel bleu-blanc-rouge d'un mètre de haut environ, confèrent une touche plus personnelle à la pièce.

A l'entrée, sur une petite bibliothèque, trônent une bible sous verre, offerte par Shimon Pérès, le président d'Israël, ainsi que des livres de différentes régions, celui de "La France" de Raymond Depardon, sans oublier un coffret des cent plus belles chansons de Johnny Hallyday et le DVD de la prestation du chanteur au Stade de France en 2009.

Derrière le bureau de bois clair de M. Sarkozy a été accrochée une photo de lui et son épouse Carla, entourant Nelson Mandela, ainsi qu'une affiche du film Jeanne d'Arc (1948), représentée sous les traits d'Ingrid Bergman.

"Entre mon domicile et l'Elysée"

Arrivé à pied, le candidat de l'UMP, vêtu d'un col roulé noir sous une veste de la même couleur, s'est offert un bref bain de foule parmi plusieurs dizaines de supporteurs qui l'attendaient en scandant "Paris avec Sarko !"

Voilà la relation, un brin caricaturale, qu'a donné de cet accueil l'équipe de campagne du président sortant.

"C'est exactement entre mon domicile et l'Elysée, comme ça je passerai le matin avant d'aller au bureau", a indiqué M. Sarkozy. Il a ajouté que c'était la "première fois" qu'il se rendait sur les lieux, n'ayant "pas eu le temps" de le faire auparavant.

Invité à commenter la disposition des locaux, il a lâché : "je trouvais que c'était une bonne idée d'être au rez-de-chaussée. Je n'avais pas envie d'être enfermé. J'ai été enfermé suffisamment, maintenant j'ai envie d'en profiter". Il s'est ensuite engouffré à l'intérieur du bâtiment.

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