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Face aux supputations, François Hollande veut "aller vite" pour organiser le scrutin"

L'ex-premier secrétaire du PS a souhaité dimanche que le "flou " qui entoure l'organisation des primaires soit dissipé "avant la fin de l'année".Il a également promis, au Grand jury RTL-LCI-Le Figaro, de durcir la loi envers les exilés fiscaux, allant jusqu'à envisager une réflexion sur leurs droits civiques.
Article rédigé par Jean-Claude Rongeras
France Télévisions
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François Hollande, à l'Universté d'été du PS, à La Rochelle, le 28 août 2010 (AFP/Jean-Pierre Muller)

L'ex-premier secrétaire du PS a souhaité dimanche que le "flou " qui entoure l'organisation des primaires soit dissipé "avant la fin de l'année".

Il a également promis, au Grand jury RTL-LCI-Le Figaro, de durcir la loi envers les exilés fiscaux, allant jusqu'à envisager une réflexion sur leurs droits civiques.

Lui même probable candidat aux primaires socialistes, M. Hollande a déclaré: "Pour que la transparence soit totale, il faut qu'à la fin de l'année au plus tard, tous ces éléments -modalités, organisation, calendrier- soient définitivement fixés".

Selon lui, cela "évitera les supputations, les déclarations et, sans doute pour ce qui concerne Claude Bartolone, les maladresses".

Proche de Martine Aubry, Claude Bartolone a évoqué vendredi une "entente" préalable entre la première secrétaire et le patron du FMI Dominique Strauss-Kahn, que les primaires viendraient ensuite "confirmer".

Ces propos ont suscité l'inquiétude et la colère des autres candidats, dont M. Hollande.

Exilés fiscaux: de nouvelles règles

"Tous ces Français qui sont partis et qui se disent qu'ils peuvent revenir à tout moment, cela ne sera plus vrai. Il y a un moment où faut faire son choix", dit M.Hollande.

Interrogé sur d'éventuelles sanctions contre les exilés fiscaux, portant sur les droits, M. Hollande a répondu: "cela mérite réflexion. Cela supposera une réforme de la Constitution. Je ne suis pas du genre à faire des proclamations", a-t-il poursuivi.

Sur le fond, M. Hollande a estimé que "l'impôt sur le patrimoine doit être renforcé. C'est par les successions qu'il y a une logique de redistribution", a-t-il affirmé.

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