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Fonctionnaires : des syndicats en colère

Ils ont purement et simplement claqué la porte. Les syndicats, reçus par le ministre de la Fonction publique ont estimé que ses mesures sur le pouvoir d’achat sont dérisoires et ne concerneraient qu’une minorité d’agents.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Il ne pensait peut être pas que cela se passerait comme ça le ministre de la Fonction publique, Eric Woerth a fait monter la tension d’un cran avec les syndicats. Ces derniers ont non seulement claqué la porte mais ils ont aussi fermement confirmé la grève du 20 novembre. Eric Woerth recevait aujourd’hui les syndicats pour leur faire des propositions de mesures salariales. La première vise à étendre à 25.000 agents supplémentaires l'indemnité de sommet de grade. La seconde mesure prévoit de payer quatre jours de RTT, sur la base du volontariat, aux 140.000 agents possesseurs d'un compte-épargne temps (CET). La troisième étend à tous les agents de catégorie B la possibilité d'effectuer des heures supplémentaires exonérées de charges sociales et fiscales. Enfin une quatrième mesure vise à rémunérer 30% des heures supplémentaires épargnées des agents hospitaliers.

"Nous sommes très en colère et très fâchés, nous avons donc décidé de quitter la réunion parce que les mesures proposées par le ministre sont dérisoires et touchent une minorité d'agents", a déclaré le responsable de la FSU Gérard Aschieri à la sortie de la rencontre à Bercy.

"Le ministre veut faire passer pour des mesures salariales ce qui est un dû!", s'est indigné pour sa part Jean-Michel Nathanson (Solidaires). "On nous a présenté des mesurettes qui sont encore pires que ce qu'on croyait", a-t-il dénoncé, ajoutant que le gouvernement "portait la responsabilité du conflit social à venir".

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